Après Reboot, voici Reset. Le premier volet du diptyque d'Amy Tintera, tout en surfant sur la vague dystopique, possédait assez d'éléments «différents» pour émerger du phénomène.

On ne peut en dire autant de sa suite qui, tout en demeurant bien menée, emprunte des sentiers passablement empruntés.

Récapitulation. Dans un futur plus ou moins proche, un virus mortel a frappé l'humanité. Mais enfants et ados y «survivent», ressuscitant au bout d'un certain nombre de minutes. Plus forts, plus rapides. Mais moins humains.

Surtout si leur «mort» a duré longtemps. Pour Wren, 178 minutes. Pour Callum, 22. Ils se sont rencontrés dans Reboot. Et se sont révoltés contre l'emprise de la SHER, qui «possède» ces soldats chargés de maintenir l'ordre au sein des survivants en dérive.

Reset suit leur arrivée dans une société composée de Reboots rebelles. Dont les intentions réelles ne sont peut-être pas les meilleures.

En suivant ainsi nos héros pris entre l'arbre et l'écorce (l'ordre établi et celui des rebelles), on a l'impression de se retrouver dans le volet final de Hunger Games ou de Divergent. Et on se prend à espérer que ce deuxième volet soit vraiment, tel qu'annoncé, celui de la conclusion.

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Reset. Amy Tintera. Mask. 310 pages.