Ancien asile d'aliénés, la sinistre maison de fer est un orphelinat perdu dans les montagnes de la Caroline-du-Nord. C'est là que Michael, le héros de La maison de fer, a vécu une enfance d'enfer avant de s'enfuir en laissant derrière lui son frère Julian.

À New York, Michael est devenu le bras droit d'un puissant gangster qui l'a pris sous son aile. Quand Michael rencontre Elena, il décide de renoncer au crime, de refaire sa vie et de fonder une famille. Mais, c'est bien connu, on ne quitte jamais une organisation criminelle.

Malgré la bénédiction de son protecteur qui se meurt d'un cancer, ses anciens complices ne veulent rien savoir et décident de l'éliminer. Michael s'enfuit avec Elena et retourne en Caroline-du-Nord, où vit encore son frère. Commence alors une cavale infernale, parsemée d'embûches et de cadavres, une équipée sauvage d'une violence inouïe qui rappelle un peu les excès de R.J. Ellory dans Mauvaise étoile (Sonatine).

Le retour de Michael sur les lieux de son enfance maudite sera pour lui l'occasion de découvrir des secrets enfouis depuis des années dans un dénouement à couper le souffle, impeccable touche finale de ce thriller de première classe qui n'est pas pour les âmes sensibles.

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La maison de fer, John Hart, JC Lattès, 490 pages.