Autre dystopie dans la lignée de Hunger Games, le premier tome de la trilogie L'épreuve est de ces romans qu'il est difficile de lâcher en cours de lecture.

Espérons qu'il en ira ainsi des volets suivants - malheureusement, la «règle» veut que ce ne soit pas souvent le cas. Toutefois, contrairement à bien des amorces de série, Le labyrinthe installe clairement des enjeux qui devraient être exploités plus tard. Bref, James Dashner n'improvisera pas sur son succès, car il semble savoir où il s'en va.

Autant de connaissances que ne possède pas Thomas. Quand il reprend connaissance, dans les premières pages du livre, il ne sait plus qui il est et ignore où il se trouve. Autour de lui, d'autres adolescents. Et, partout, des murs infranchissables dont les portes se referment chaque soir. À l'extérieur, un labyrinthe peuplé de monstres nocturnes. Son plan change nuit après nuit. Impossible, donc, pour les jeunes envoyés à l'extérieur d'en tracer le plan afin de trouver la sortie. Mais c'est avant que Thomas ne mêle les cartes. Le résultat est aussi «claustrophobique» qu'enlevant.