Les ventes au détail de livres neufs - y compris les livres numériques - ont baissé d'un pour cent entre 2015 et 2016 au Québec, mais le marché est resté stable dans les librairies.

Selon les statistiques de l'enquête réalisée par l'Observatoire de la culture et des communications de l'Institut de la statistique du Québec, les ventes au détail de livres neufs sont passées de 608 millions $ en 2015 à 603 millions $ en 2016.

L'enquête souligne que cette baisse, «bien que faible», s'inscrit dans une tendance «dégressive».

Ainsi, par rapport aux ventes d'il y a cinq ans (2012), les ventes de 2016 ont décliné de 74 millions $, ou 11 pour cent.

La situation varie par ailleurs selon les types de points de vente.

Les ventes de livres sont restées stables dans le marché des librairies (+0,4 pour cent), mais elles ont baissé de 6 pour cent dans le marché de la grande diffusion, qui regroupe notamment les «grands magasins, grandes surfaces à rabais, kiosques à journaux, pharmacies et quincailleries», a-t-on indiqué.

Entre 2015 et 2016, les ventes directes des éditeurs ont augmenté de 2 pour cent et celles des distributeurs de livres ont diminué de 16 pour cent.

Selon la répartition des ventes au détail de livres neufs selon le type de points de vente, les «librairies indépendantes» obtiennent encore la plus grande part du gâteau, à 36 pour cent, mais sont suivies de près par les «librairies appartenant à une chaîne», à 29 pour cent.

Les éditeurs comptent pour 18 pour cent des ventes, les grandes surfaces à rabais pour 9 pour cent, les distributeurs de livres pour 3 pour cent, et les autres détaillants, pour 5 pour cent.

L'enquête recueille le montant des ventes de tous les types de livres, peu importe leur langue ou leur catégorie, y compris les livres numériques.