Un créateur nous ouvre les portes de son espace de travail.

Sketchbook

«Dans mes cahiers, je note des idées de livres, j'essaie des styles. J'ai un cahier pour les projets de mon studio de design Ping Pong Ping [fondé avec son chum Simon Rivest]. J'ai aussi un petit format que je traîne dans ma sacoche. Des fois, je revisite des choses que j'avais jetées ou laissées dormir.»

Pot à crayons

«J'aime changer de style, il faut que j'évolue. Je suis toujours en train d'explorer, rechercher des nouvelles techniques. Dans mon pot, les pinceaux cheaps du Quartier chinois côtoient les pinceaux chers. Il y a des crayons de plomb, des feutres qui ne marchent plus, des pinceaux usés... Ma manière de travailler est un peu éclectique.»

Le livre Zoothérapie

«Je ne pensais pas écrire mes propres livres un jour. Ça s'est imposé. Je me suis fait dire que j'avais un talent pour raconter des histoires et j'aime ça. Dans Zoothérapie, j'avais encore envie de parler d'émotions, d'introspection. Je l'ai fait avec des animaux parce que c'est plus léger. Ça contraste avec le questionnement plus profond.»

Ensemble de voyage

«C'est mon petit paquet de voyage, je me restreins à ça quand je pars en vacances: un petit carnet, quelques crayons, quelques couleurs... Dans mon travail, je suis inspirée par les illustrations des années 40, 50, 60... À l'époque, on utilisait des techniques plus rudimentaires, on était créatif avec peu de moyens.»

À l'extérieur de la table

Une tasse

«Quand je travaille à l'atelier, j'ai besoin d'un deuxième souffle l'après-midi. C'est devenu un rituel, on sort prendre un café chez Union. Notre employé préféré, c'est Sébastien. Même plus besoin de lui dire ce qu'on veut. On a développé une relation, il est même venu nous visiter à l'atelier.»

Dessins

«Quand j'expérimente et je trouve que j'ai touché à quelque chose d'intéressant, j'affiche le dessin au mur, comme pour m'influencer moi-même [rires] ou encore, pour mijoter des projets futurs. Ce mur, c'est mon petit département "recherche et développement".»