Les librairies Renaud-Bray et Diffusion Dimedia ont annoncé vendredi la fin d'une guerre commerciale qui a duré plus d'un an.

Les deux parties ont finalement conclu une entente à l'amiable, ont-ils annoncé dans un communiqué conjoint. Tant Renaud-Bray que Dimedia ont refusé de commenter l'affaire.

Depuis le 16 avril 2014, les quelque 3600 titres distribués par Dimedia n'étaient plus sur les rayons de la plus grande chaîne de librairies au Québec. Ils seront de retour lundi prochain.

Dimedia accusait notamment Renaud-Bray de vouloir redéfinir des règles commerciales établies, notamment celles sur les paiements de compte. «Les parties considèrent qu'il s'agit d'une excellente nouvelle pour tous les acteurs du domaine du livre», peut-on lire dans le bref communiqué diffusé hier.

«C'est une bonne nouvelle. Je pense que les éditeurs seront ravis. Ça permettra à nos écrivains d'être dans toutes les librairies du Québec. Ils avaient hâte que ce soit fini», a pour sa part réagi la ministre de la Culture, Hélène David, ajoutant qu'elle n'avait reçu aucun détail sur l'entente.

«Les écrivains et les éditeurs qui n'avaient plus leurs livres chez Renaud-Bray souffraient. Nous sommes donc rassurés dans l'immédiat. Or, nous ne connaissons pas les clauses de l'entente. Nous ne savons pas comment la fin de ce litige viendra modifier le paysage du livre au Québec. C'est à voir», a ajouté pour sa part Danièle Simpson, présidente de l'Union des écrivains du Québec (UNEQ). 

Plus tôt cette semaine, Québecor a également annoncé qu'elle vendait ses magasins Archambault à Renaud-Bray. La transaction est assujettie à l'approbation du Bureau de la concurrence.

Selon Le Soleil, les négociations entre Renaud-Bray et Diffusion Dimedia se seraient accélérées quelques jours avant cette annonce.