Les bibliothèques publiques sont de plus en plus utilisées au Québec, selon les informations publiées jeudi par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec de l'Institut de la statistique du Québec.

L'utilisation des services des bibliothèques publiques de la province ont en effet progressé de façon assez importante entre 2002 et 2012, passant de six prêts par habitant au Québec en 2002 à sept prêts 10 ans plus tard. En comparaison, l'Ontario compte davantage de prêts par habitant, soit 10, mais ce nombre est demeuré inchangé entre 2002 et 2012.

Par ailleurs, le nombre d'entrées physiques par habitant est passé de 3,7 entrées en 2007 à 4,0 en 2012 dans les bibliothèques québécoises, tandis qu'en Ontario, ce nombre a régressé, passant de 5,8 à 5,5.

En 2002, 2007 et 2012, la proportion des usagers inscrits à la bibliothèque publique parmi la population desservie au Québec est passée successivement de 31%, à 36%, puis à 35%. En Ontario, le nombre d'usagers a augmenté moins rapidement que la population, de telle sorte que la proportion recule, passant de 50 à 42%, puis à 37%. La situation est semblable en Colombie-Britannique, où les taux ont été respectivement 52%, 45% et 39%.

Tous les indicateurs d'utilisation des services des bibliothèques québécoises affichent des valeurs inférieures à celles des bibliothèques étrangères, mais cet écart tend à rétrécir.

Au Québec, la proportion de la population desservie par une bibliothèque a augmenté, tout comme la superficie de ces établissements et le nombre de documents imprimés de leurs collections. Leur nombre d'heures d'ouverture est équivalent à celui de l'Ontario, mais nettement inférieur à celui de la Colombie-Britannique ou des États-Unis.

Cependant, les dépenses de fonctionnement des bibliothèques publiques du Québec sont passées de 28 $ par habitant à 44 $, tandis qu'en Ontario, elles sont passées de 40 $ à 49 $.