Plus de 600 écrivains et journalistes sont actuellement victimes de la répression dans le monde, dont plus de 200 sont incarcérés dans les conditions les plus difficiles, a annoncé jeudi le «Comité des écrivains en prison», membre du PEN club international.

Lors du 75e congrès mondial du PEN club, qui se tient cette semaine à Linz en Autriche, une série de résolutions ont été votées à l'unanimité des participants pour dénoncer la situation particulièrement précaire des hommes et femmes de lettre en prison en Chine, Turquie, Iran, Erythrée et au Vietnam, selon un communiqué du Comité des Ecrivains en prison, une organisation existant depuis 1960.

En perspective de la Journée mondiale des écrivains emprisonnés le 15 novembre prochain, le congrès a également exprimé ses «inquiétudes» concernant la situation en Amérique latine où la liberté d'expression est régulièrement menacée à Cuba mais également au Venezuela, Nicaragua, Mexique et en Colombie.

«La liberté de la parole ne peut être achetée», a souligné Helmuth Niederle, responsable en Autriche du Comité des écrivains en prison.

Prenant l'exemple récent de la répression en Guinée, où la violente répression contre les opposants visait aussi les milieux intellectuels en général, il a souligné «l'importance de l'engagement» pour défendre la liberté d'expression.