(Londres) L’éditeur de la série de livres à succès Harry Potter, le britannique Bloomsbury, a enregistré des résultats record pour son exercice clôturé fin février, continuant à bénéficier du boom de la lecture enregistré pendant la pandémie.

« La question dans tous les esprits était : le bond (de la lecture) pendant la pandémie va-t-il continuer ? Nous connaissons maintenant la réponse : lire est une habitude qui a été reprise et continue de prospérer », s’est félicité le directeur général Nigel Newton dans un communiqué de résultats mercredi.

L’éditeur a enregistré ses « résultats les plus élevés jamais enregistrés avec des ventes en hausse de 24 % à 230,1 millions de livres et des bénéfices — avant impôts et hors éléments exceptionnels — en hausse de 40 % à 26,7 millions de livres ». Sur deux ans, les ventes sont en hausse de 41 %.

« La pandémie nous a fait tous réévaluer comment nous passons notre temps et ceci s’est traduit par une hausse des ventes de livres qui nous permettent d’explorer nos centres d’intérêt comme la cuisine, les activités pour être en forme, l’histoire ou les romans », ajoute-t-il.

Les ventes de la série sur les aventures du petit sorcier Harry Potter ont augmenté de 5 % sur un an à l’approche du 25e anniversaire du lancement du premier opus.

De l’autre côté du spectre du catalogue Bloomsbury, les livres d’enseignement ont également bénéficié de la tendance positive.

Celle-ci s’est poursuivie au premier trimestre pour le groupe qui « prévoit d’investir activement dans sa croissance à périmètre constant et grâce à des acquisitions » conclut le communiqué.