FLQ – Histoire d’un mouvement clandestin, Louis Fournier
VLB éditeur, 368 pages

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FLQ – Histoire d’un mouvement clandestin, de Louis Fournier
Dès 1982, le journaliste et auteur Louis Fournier a donné le ton au sujet de l’histoire du FLQ avec un ouvrage considéré comme une référence. Après une deuxième édition en 1998, voici la troisième publiée chez VLB. « J’ai presque entièrement réécrit le livre », dit-il. L’ouvrage a en effet été augmenté de plusieurs nouveautés et de révélations sur la mort de Pierre Laporte, sur celle du felquiste Mario Bachand à Paris et sur les auteurs du journal La Cognée du FLQ. L’auteur fait le tour de la question, des premières bombes en 1963 jusqu’au seuil du référendum de 1980.
FLQ – Histoire d’un engagement, Marcel Faulkner
Fides, 224 pages

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FLQ – Histoire d’un engagement, de Marcel Faulkner
Membre de la cellule Vallières-Gagnon et emprisonné depuis un moment en 1970, Marcel Faulkner propose, dans ce livre publié au début du mois de septembre, un mélange d’histoire personnelle, de regard sur la situation des Québécois dans les années 1960 et d’introspection sur les raisons qui l’ont poussé à devenir membre actif de l’organisation. Pour reprendre ses mots, il décrit « un univers social et culturel » d’un groupe d’individus réunis autour d’une même cause. Celui qui allait par la suite enseigner la sociologie au Québec s’intéresse aussi au rôle des revues politiques comme Parti pris durant cette période.
Chronique d’une insurrection appréhendée, Éric Bédard
Septentrion, 204 pages

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Chronique d’une insurrection appréhendée, d’Éric Bédard
Le sympathique historien, professeur à la TELUQ et animateur de Figures marquantes de notre histoire sur MAtv frappe un coup de circuit avec cette réédition. À la suite d’une rencontre fortuite, M. Bédard a obtenu la liste exhaustive « Cross-Laporte » de toutes les personnes arrêtées après l’adoption de la Loi sur les mesures de guerre. En annexe, il raconte le récit fascinant de cette découverte majeure. Au cœur de son livre est expliquée la montée de la crainte des élites politiques face au bouillonnement des étudiants durant cette période. Un phénomène qui dérangeait.
Insurrection appréhendée – Le grand mensonge d’Octobre 1970, Jean-François Lisée
Carte Blanche/La boîte à Lisée, 294 pages

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Insurrection appréhendée – Le grand mensonge d’Octobre 1970, de Jean-François Lisée
Encore l’expression « insurrection appréhendée » dans un titre ? Mais oui, puisque la Loi sur les mesures de guerre a été justifiée par cette crainte de soulèvement. Alors que, dans la réalité, beaucoup reconnaissent aujourd’hui qu’on était loin du compte. L’ouvrage décortique de façon pratiquement chirurgicale les évènements, les échanges et les tractations qui ont mené à l’adoption de la Loi sur les mesures de guerre. M. Lisée examine chaque rencontre des conseils des ministres du Québec et du Canada de l’époque. Sa conclusion : Pierre Elliott Trudeau et Robert Bourassa sont coresponsables de l’adoption de la loi, et ce, contre l’avis de la Gendarmerie royale du Canada.
Le Devoir et la crise d’Octobre 1970 ou le combat de journalistes démocrates, Guy Lachapelle
Presses de l’Université Laval, 300 pages

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Le Devoir et la crise d’Octobre 1970 ou le combat de journalistes démocrates, de Guy Lachapelle
D’abord sorti en 2005, l’essai de Guy Lachapelle, on l’aura compris, s’intéresse au rôle des médias, et plus particulièrement du Devoir, au cours des évènements. Et pour cause, dit-il, les journalistes étaient dans la ligne de mire des politiciens et policiers. Plus que les autres, le directeur du Devoir Claude Ryan et l’équipe éditoriale remettent en question, mettent en doute et remettent en contexte les décisions des gouvernements pris de panique. Pour l’auteur, il ne fait pas de doute que les Québécois « ont été trahis par leurs élites politiques ». Face à cette trahison, il fallait se dresser. Quitte à déranger.
La crise d’octobre 50 ans après, Jules Falardeau
Les Éditions du Journal, 256 pages

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La crise d’octobre 50 ans après, de Jules Falardeau
La perception du FLQ dans l’histoire serait-elle différente si le Québec était devenu indépendant ? Jules Falardeau, cinéaste et auteur, pose une question pertinente en introduction de son ouvrage à paraître le 7 octobre. Car l’histoire, c’est connu, est d’abord racontée par les vainqueurs. L’auteur rappelle avec maints exemples le combat de plusieurs défenseurs des libertés civiles dans le monde, au prix d’être emprisonnés ou de perdre la vie. Son ouvrage est très intéressant du fait qu’il donne la parole à plusieurs acteurs moins connus de l’époque. Il s’accompagne de nombreuses photos et reproductions de pages du Journal de Montréal.