(Los Angeles) L’écrivaine américaine Judith Krantz, dont les romans à l’eau de rose comme Scruples et Princess Daisy se sont vendus à des millions d’exemplaires, est décédée samedi dans sa résidence de Bel-Air. Elle était âgée de 91 ans.

Son fils Tony, un producteur à la télévision, a confirmé dimanche que Mme Krantz s’est éteinte de causes naturelles. Il espérait adapter Scruples pour en faire une minisérie avant la mort de sa mère, mais le projet est toujours en cours de préparation.

Judith Krantz était rédactrice pour les revues Cosmopolitain et Ladies Home Journal avant de découvrir, à l’âge de 50 ans, qu’elle avait un talent pour raconter les déboires et les joies de ses personnages de fiction souvent riches et célèbres.

Son premier roman Scruples publié en 1978 est devenu un succès de librairie, comme les neuf autres qui ont suivi. Ses livres ont été traduits en 52 langues. Elle a vendu plus de 85 millions d’exemplaires de ses romans. Avec l’aide de son mari, le producteur Steve Krantz, certains de ses livres ont été adaptés à la télévision, devenant des miniséries populaires.

Mme Krantz ne s’est jamais excusée pour ses romans plus commerciaux qu’intellectuels. Elle décrivait avec force détails le style de vie somptueux de ses personnages — les vêtements, les maisons luxueuses — et leurs amours. Elle n’hésitait pas à saupoudrer quelques scènes de sexualité bien sûr torrides dans ses romans.

Parmi ses autres romans figurent I'll Take ManhattanMistral’s Daughter et The Jewels of Tessa Kent.