Pas perdus au Théâtre du Nouveau-Monde, des films québécois en salle… Pour profiter des dernières journées de la relâche scolaire, inspirez-vous de nos suggestions.

Pas perdus en supplémentaire au TNM

Du théâtre en après-midi ? Pourquoi pas. Des supplémentaires de la pièce Pas perdus du duo composé d’Émile Proulx-Cloutier et d’Anaïs Barbeau-Lavalette ont été ajoutées et des représentations en après-midi sont offertes les 1er et 2 mars. Cette pièce a été acclamée par la critique lors de son passage au Centre du Théâtre D’aujourd’hui. Et, selon la journaliste Stéphanie Morin, il s’agit d’une pièce « empreinte d’humanité ».

Consultez le site du TNM

Here Comes the Sun, l’exploitation liée au tourisme de masse mise de l’avant

PHOTO FREDDY ARCINIEGAS-ARCPIXEL, FOURNIE PAR SBC GALERIE D’ART CONTEMPORAIN

Redecode : a tropical theme is a great way to create a fresh, peaceful, relaxing atmosphere, papier peint, 347 x 237 cm, 2015 de Joiri Minaya.

On ressent inévitablement un malaise en visitant l’exposition Here Comes the Sun, présentée jusqu’au 18 mars à la SBC galerie d’art contemporain, car Irene de Andrés, Katherine Kennedy, Joiri Minaya et Ada M. Patterson y mettent de l’avant l’exploitation liée au tourisme de masse dans les Caraïbes. À travers des photos et des vidéos, les artistes déconstruisent le regard empreint d’exotisme que posent les Occidentaux en général sur ces îles et rappellent le violent passé colonial de cette vaste région qu’ils associent aujourd’hui au tourisme tout inclus qui asservit les populations locales. On ne peut pas rester indifférent devant une telle démonstration. N’oubliez pas votre téléphone : l’une des œuvres est parsemée de codes Q & R qu’on gagne à « décoder » pour mieux prendre la dimension sociale de l’expo.

Alexandre Vigneault, La Presse

Consultez le site de la SBC galerie d’art contemporain

Si vous voulez de la lumière au Théâtre Prospero

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Francis Ducharme joue Faust dans la pièce Si vous voulez de la lumière au Prospero.

Dans cette adaptation du chef-d’œuvre de Goethe, Faust est oncologue dans un hôpital parisien et tombe amoureux d’une patiente, Margot, botaniste et auteure atteinte d’un cancer incurable. Ce sont 13 auteurs qui signent cette pièce et Florent Siaud en fait la mise en scène. Le metteur en scène travaille sur ce projet depuis six ans pour sa troupe Les songes turbulents. Il reste des billets pour cette pièce de 3 h 15, comprenant deux entractes.

Lisez l’article de Luc Boulanger Consultez le site du Théâtre Prospero

Virginie Fortin en tournée

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

L’humoriste Virginie Fortin

L’humoriste Virginie Fortin poursuit sa tournée québécoise en s’arrêtant le 1er mars à Terrebonne et le 3 mars à Victoriaville. Selon la journaliste Marissa Groguhé, l’humoriste est à la hauteur des attentes. « On a ri dès le départ, on s’est esclaffée vers la fin. Ses blagues sont bien ficelées et il le faut lorsqu’on n’a pas recours au procédé plus “facile” d’un punch toutes les deux phrases. Virginie Fortin installe habilement les moments de rire qu’elle veut provoquer », écrivait-elle dans sa critique publiée en mars 2022.

Lisez la critique de Marissa Groguhé Consultez le site de Virginie Fortin

Dernière chance pour voir Their Mortal Remains à L’arsenal

PHOTO GETTY IMAGES

Vue de l’exposition Their Mortal Remains lors de son inauguration au Victoria and Albert Museum de Londres en 2017

Il ne reste que quelques jours pour voir l’exposition consacrée à Pink Floyd à L’arsenal. La fin de l’expo coïncide avec les 50 ans de la sortie de l’album The Dark Side of the Moon, publié le 1er mars 1973 et resté pendant presque 20 ans dans le top 200 du Billboard.

L’exposition Their Mortal Remains retrace le parcours de la formation britannique, des années psychédéliques avec Syd Barrett jusqu’aux albums en trio des années 1990. La grande époque du groupe, dominée par les névroses du bassiste Roger Waters, celle des disques Dark Side of the Moon, Wish You Were Here et The Wall est bien évidemment représentée.

On peut y voir des objets divers qui ont appartenu aux membres du groupe, des affiches, les guitares de David Gilmour, les claviers de Richard Wright. On a recréé des ambiances, voire des décors de scène, a décrit notre journaliste Jean-Christophe Laurence. La musique, mais aussi le son, les éclairages, l’enregistrement et la conception de quelques célèbres pochettes d’albums.

Jean-Christophe Laurence et Alexandre Vigneault, La Presse

Consultez le site de L’arsenal

Un Vieux-Montréal alléchant

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le restaurant Jacopo participe au festival culinaire Happening Gourmand.

Pour souffler sa 15e bougie, le festival culinaire Happening Gourmand s’y prend d’avance, en étalant cette année son programme tout le mois de mars. Onze restaurants du Vieux-Montréal proposeront ainsi brunchs et soupers spéciaux à prix doux. Une mise en bouche ? Carpaccio de saumon fumé, raviolis aux champignons maison et sauce à la truffe, crème brûlée au mélilot, confiture de fraise et fèves tonka… Les restos participants : Brasserie 701, Bevo Bar + Pizzeria, Kyo Bar Japonais, Maggie Oakes, Méchant Bœuf, Modavie, NELLi, Pincette, Gaspar, Jacopo, Vieux-Port Steakhouse. Bon appétit !

Sylvain Sarrazin, La Presse

Consultez le site du festival Happening Gourmand

Au cinéma : Coco Ferme et Le plongeur

Le jeune Max (Oscar Desgagnés) vient de déménager à la campagne. Entrepreneur dans l’âme, il décide de se lancer en affaires en compagnie de son cousin Charles (Joey Bélanger) et Alice (Emma Bao Linh Tourné). Le projet ? Une entreprise de production d’œufs frais pondus par des « poules heureuses ». Dans sa critique, la journaliste Véronique Larocque écrit que « Coco Ferme est une occasion trop rare pour les enfants québécois de voir des jeunes qui leur ressemblent au grand écran. Une occasion que toutes les familles ne devraient pas hésiter à saisir. »

Lisez la critique de la journaliste Véronique Larocque Consultez l’horaire cinéma

Le roman à succès de Stéphane Larue, Le plongeur, est porté à l’écran par le réalisateur Francis Leclerc. Stéphane (Henri Picard) trouve un emploi de plongeur dans un restaurant, qui lui permet de gagner des sous et de se reprendre en main. Pourtant, il se retrouve facilement sans le sou dès qu’il croise une machine à sous, symbole de sa dépendance au jeu. Selon le journaliste Marc-André Lussier, « Le plongeur est non seulement un vrai, mais un excellent film de cinéma ».

Lisez la critique du journaliste Marc-André Lussier Consultez l’horaire cinéma