Dans la seconde catégorie de méthodes, les dépenses communes sont divisées en deux parties – deux parties qui ne sont pas nécessairement égales, égalitaires ou équitables.

Un partage en parts égales

Avec le partage en parts égales, le fléau de la balance est parfaitement horizontal : le poids des dépenses communes est réparti également entre les conjoints, sans égard à leurs revenus respectifs. Chacun y contribue à partir de son compte personnel.

Le bénéfice

Chaque conjoint conserve une certaine indépendance et peut dépenser ses surplus à sa guise.

L’ennui

Plus complexe que la mise en commun, cette méthode, comme toute méthode de partage des dépenses, impose le délicat exercice de déterminer quelles sont les dépenses communes, de décider qui paie laquelle, puis de faire une astreignante compilation pour rééquilibrer les débours.

Le partage des dépenses peut être équilibré, mais si le contrepoids des revenus est inégal, la balance des surplus penche en faveur du conjoint au meilleur revenu.

Un cas typique

Deux jeunes tourtereaux se font un premier nid

Corneille et Colombe viennent d’entrer sur le marché du travail et dans leur premier appartement. Ils gagnent respectivement 37 000 $ et 42 000 $.

Les jeunes tourtereaux ont des revenus relativement similaires, ce qui est un argument pour conserver leurs œufs dans leurs paniers respectifs.

La méthode la plus simple consiste à séparer leurs (minces) dépenses communes en parts égales. Bref, faire partage 50-50.

« C’est une bonne façon de voir quelles sont les priorités de dépenses de l’autre, soulève Hélène Belleau, professeure titulaire au Centre Urbanisation Culture et Société de l’INRS. C’est un moment où les conjoints apprennent à se connaître. »