Le bureau d'avocats d'affaires Stikeman Elliott fête son soixantième anniversaire en décrochant la vingtième place du classement Aon Hewitt.

Cette place récompense l'attention apportée au personnel de soutien des avocats, estime Pierre Raymond, le président du conseil de Stikeman Elliott.

Le cabinet montréalais entretient une triple culture du service. L'entreprise s'assure de mettre ses 225 administrateurs dans une atmosphère propice à un bon soutien de ses 165 avocats. Ceux-ci peuvent alors apporter à leur tour un service de qualité. «Nous faisons énormément d'efforts pour que les avocats n'aient rien d'autre à s'occuper que de leurs clients», indique Me Raymond.

C'est donc tout un éventail de prestations que le cabinet met au service du personnel de soutien.

Une ligne d'assistance téléphonique répond 24 heures sur 24 aux demandes des employés en ce qui a trait à leur équipement informatique, téléphone compris. «Tout le monde apprécie cette réponse quand on travaille sous pression.»

Les locaux sont disposés de façon à favoriser les échanges entre employés. Un salon permet au personnel des différents étages de se rencontrer de manière informelle.

Selon l'ancienneté de l'employé, l'entreprise verse jusqu'à 5% de son salaire dans un fonds de retraite. «Cela encourage les gens à rester avec nous à long terme.»

Les 35 heures de travail hebdomadaires peuvent être réparties sur quatre jours, avec des journées débutant à 8 h ou 10 h. Et les salariés obtiennent trois semaines de vacances dès l'embauche, contre deux dans le secteur, souligne Me Raymond.

Stikeman Elliott se targue d'être «le seul cabinet d'avocats carboneutre au Canada», à la grande fierté de ses employés, selon Pierre Raymond. Le cabinet achète des crédits de carbone pour compenser ce qui reste de ses économies d'énergie et de déchets.

Stikeman Elliott compte cinq bureaux au Canada et trois à l'étranger (New York, Londres, Sydney).