Si les femmes sont maintenant très présentes dans le milieu de la finance, elles sont toutefois beaucoup moins nombreuses dans les postes de gestionnaires et de cadres supérieurs. Pourquoi ? Plusieurs pistes sont étudiées dans le Portrait de la diversité du secteur de la finance et de l’assurance au Québec, une étude réalisée par Mercer. Voici quatre chiffres parlants.

58 %

C’est le pourcentage de femmes qu’il y a en finance. Cependant, si on enlève les postes liés au service client, au suivi des marchés et au soutien administratif, où les femmes sont plus présentes, on arrive à 46 %. Pis encore, seulement 39 % des femmes en finance sont dans des postes de gestionnaires et 24 %, dans des postes de cadres supérieurs. Ce résultat pourrait s’expliquer par la proportion historique majoritairement masculine du secteur. Cela suggère aussi que l’accès équitable à des postes comprenant des niveaux de rémunération et de responsabilité élevés pourrait être un défi pour les femmes travaillant dans le secteur.

90 %

C’est le pourcentage des 7350 employés sondés dans la dizaine d’organisations en finance participantes qui ont indiqué que leur entreprise offre une variété d’options de travail flexible. Cependant, 70 % seulement ont affirmé que leur employeur accorde autant d’importance au travail à distance qu’au travail en personne. De plus, 50 % ont dit que la contribution est mesurée en fonction des résultats et non du nombre d’heures travaillées. Enfin, 70 % des répondants ont indiqué que les personnes qui prennent un congé ou qui choisissent des options de travail flexible progressent au même rythme que les autres. Aussi, la moitié des entreprises participantes ont un programme officiel de perfectionnement destiné expressément aux femmes.

70 %

C’est le pourcentage des organisations qui ont participé à l’étude qui offrent des horaires à temps partiel et des semaines de travail comprimées. Si on compare avec la moyenne des entreprises canadiennes, c’est respectivement 72 % et 26 %. L’étude révèle aussi que 70 % des entreprises participantes offrent un congé familial ou pour aidant naturel, comparativement à 28 % dans les entreprises canadiennes. De plus, 40 % offrent des avantages inclusifs, comme ceux liés à la fertilité pour les personnes LGBTQ+, alors que c’est 37 % dans les organisations canadiennes. Aussi, 60 % des entreprises sondées ont un groupe de ressources sur la diversité des genres et l’inclusion, contrairement à 35 % dans les organisations canadiennes.

80 %

C’est le pourcentage de répondants qui ont affirmé que leur organisation donnait des prestations complémentaires pour le congé de paternité ou d’aidant secondaire, alors que c’est 39 % dans les organisations canadiennes. Pour le congé de maternité, c’est 90 %, comparativement à 63 % au pays. De plus, 90 % des entreprises participantes offrent des prestations de congé parental complémentaires, comparativement à 39 % dans les entreprises canadiennes. Aussi, une subvention de l’entreprise pour la garde d’enfants est offerte dans 10 % des entreprises participantes, comparativement à seulement 2 % dans les entreprises canadiennes.

Consultez le rapport Portrait de la diversité du secteur de la finance et de l’assurance au Québec