Le succès dans sa vie professionnelle, familiale et communautaire dépend, à mon avis, de la constance et de l’attention que l’on accorde à cinq règles simples que l’on intègre dans sa routine quotidienne.

Et si la santé physique et mentale s’ajoute au succès, le bonheur devient rapidement un compagnon de route qui reste près de vous et qu’on a rarement besoin de chercher.

Présentons d’abord les règles du succès. À l’image des cinq doigts d’une main, dont le pouce est l’élément qui réunit, la règle maîtresse qui unit les autres est de bien se connaître. L’index correspond à savoir le plus précisément ce que l’on veut faire de sa vie, alors que le majeur représente le fait d’aller à la conquête du feedback (il arrive d’ailleurs que le majeur pointe vers le haut en signe de refus du feedback).

Les deux autres doigts ou règles sont le petit doigt, qui permet de faire les bons choix ou de prendre les bonnes décisions à des moments clés (mon petit doigt me dit…), ainsi que l’auriculaire, dont le rôle est de savoir gérer ses émotions désagréables avant que s’installent la rumination, la colère et toutes ces émotions qui sapent notre énergie.

Il importe d’abord de comprendre que les trois premières règles, soit de se connaître, de se donner des objectifs de vie et de chercher le feedback, se complètent de façon naturelle.

Connaître ses talents, ses motivations et ses limites à la suite d’expériences de vie et en faisant appel à l’intelligence des gens de notre environnement, ce sont les ingrédients les plus utiles pour déterminer des choix de vie pleinement assumés qui pourront correspondre, ou pas, aux attentes de l’entourage.

C’est le moment clé pour décider de l’importance à accorder à l’équilibre entre le travail et la famille ainsi qu’au partage des responsabilités à la maison. En termes de hockey, les trois premières règles représentent le trio d’attaque, mais ce trio a besoin de deux grands défenseurs afin de bien performer.

Le premier défenseur, ou petit doigt, permet de savoir faire les bons choix en matière de comportements ou de décisions en cherchant constamment à bien comprendre son intérêt personnel et en évitant les dangers tels qu’agir en fonction d’un plaisir immédiat, s’entêter quand on a tort ou encore vouloir plaire ou succomber à la pression venant d’autrui.

Une carrière peut se détruire par une mauvaise décision, comme accepter un pot-de-vin… ou une promotion peut être refusée par une incapacité d’agir pour le bien-être de l’organisation.

Le deuxième défenseur, l’auriculaire, requiert un entraînement journalier et vise à repérer à la source toutes les manifestations de mauvaise humeur et les confronter au plus vite afin de garder la tête froide, afin de prendre des décisions pour les bonnes raisons, afin de conserver son haut niveau d’énergie, afin d’éviter de se voir en coupable et de dire que c’est la faute des autres, du système ou des préjugés, afin de rester dans le siège du conducteur.

Faire les bons choix fait appel à notre éthique et à nos valeurs, tandis que la gestion des émotions clarifie nos besoins et nos peurs.

Les règles sont simples, généralement connues et anciennes jusqu’à un certain point, mais elles ne sont pas si faciles à mettre en place. Votre succès… et votre bonheur dépendent, à mon avis, de la qualité et de la constance que l’on accorde à ces cinq règles.