De nouvelles dépenses militaires dans le prochain budget
Ce n’est pas demain la veille que le Canada va atteindre l’objectif de consacrer l’équivalent de 2 % de son produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires, comme le prescrit l’OTAN. Mais Justin Trudeau promet de nouveaux investissements en matière de défense dans le prochain budget. « On reconnaît que le monde est plus instable et plus dangereux et que ça va prendre plus d’investissements », a affirmé le premier ministre. À l’heure actuelle, le Canada consacre environ 1,3 % de son PIB aux dépenses militaires. « Le 2 %, on a toujours reconnu que c’est une façon de mesurer, mais la meilleure façon de le faire, c’est d’évaluer nos capacités pour s’acquitter de nos responsabilités au sein de l’OTAN. »
Contrat accordé à Boeing : un bon choix, selon le premier ministre
Justin Trudeau a défendu la décision de son gouvernement d’accorder un contrat sans appel d’offres de quelque 9 milliards de dollars à Boeing pour l’achat de 16 avions de surveillance P-8A Poseidon. « Il y avait deux priorités dans ce dossier. D’abord, est-ce qu’on est en train d’acheter le bon équipement pour nos besoins et pour appuyer nos Forces armées ? Ensuite, est-ce qu’il y a des retombées économiques pour l’industrie aérospatiale au Canada, de bons emplois pour les travailleurs ? Ce sont ces deux critères qui ont été analysés et la décision a été prise en fonction de ces deux critères. Je suis satisfait de la décision », a-t-il affirmé. Bombardier a pressé Ottawa au cours des derniers mois de lancer un appel d’offres. L’entreprise soutenait être en mesure de construire un avion de surveillance à moindre coût, moins polluant et dans les délais.
Un TGF plus rapide ?
Un train à grande fréquence (TGF) reliant Québec et Windsor, c’est « un minimum ». Justin Trudeau affirme toutefois que son gouvernement examine aussi la possibilité que ce soit un train plus rapide encore. Un train à grande vitesse (TGV) ? « Cela fait partie de la réflexion. Il y a des appels d’offres maintenant. On est en train de regarder différents projets. Il y a une possibilité qu’un de ces projets soit plus qu’un TGF. Est-ce que la vitesse maximale serait de 200 km/h ou jusqu’à 400 km/h ? C’est une question qui se pose. Nous, on s’est engagés au minimum, ce sera un TGF qui va améliorer énormément la situation. Mais s’il y a quelqu’un qui propose un projet très intéressant qui pourrait de façon responsable et économique en faire plus, on va regarder ce projet-là. Le TGF, c’est un minimum ! »