(Québec) Le député Monsef Derraji a terminé sa réflexion : il ne sera pas candidat à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ). L’élu de la circonscription de Nelligan, à Montréal, estime que « [sa] contribution sera davantage significative » comme député.

Après le député André Fortin, c’est au tour de Monsef Derraji d’écarter la possibilité de se porter candidat à la succession de Dominique Anglade, qui a démissionné de son poste de chef après les résultats catastrophiques de la formation aux élections générales d’octobre 2022. Les deux députés avaient publiquement manifesté leur intérêt de briguer la chefferie au cours des derniers mois.

« La période estivale a été pour moi une parenthèse propice à une réflexion. Guidé par le désir d’être le plus utile à ma formation politique et à l’idéal qu’elle porte, j’ai abouti à la conclusion qu’actuellement ma contribution serait davantage significative, pertinente et efficace autrement que dans le cadre d’une course à la chefferie », a écrit le député de Nelligan dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux.

« Après une réflexion nourrie par des résultats électoraux interpellant tous les libéraux du Québec, j’ai exploré les différentes façons qui s’offraient à moi pour contribuer à la relance et la revitalisation du PLQ. Mon objectif constant a été de répondre aux attentes des Québécois pour une opposition officielle engagée, porteuse d’une vision libérale constructive et prête à déloger le gouvernement Legault », a-t-il ajouté.

Selon lui, sa formation politique « mérite une course vivifiante, renouant avec un libéralisme ayant su gagner la confiance des Québécois à maintes reprises dans notre histoire ».

Marc Tanguay et Fred Beauchemin toujours en réflexion

Pour l’heure, le chef intérimaire Marc Tanguay et le député Fred Beauchemin se disent toujours en réflexion. Les règles encadrant la future course à la direction seront connues lors du conseil général du PLQ qui aura lieu en octobre à Drummondville. Le député de Pontiac, André Fortin, a invoqué des raisons familiales pour justifier son choix de ne pas être candidat.

Depuis les dernières élections, les libéraux peinent à faire bouger l’aiguille en leur faveur, se trouvant au plus bas dans les intentions de vote. Le comité de relance formé pour définir ce « que signifie être libéral au Québec en 2023 » doit présenter ses conclusions également à l’automne.