Un jeune pédophile qui échangeait des quantités astronomiques de pornographie juvénile pourrait voir son souhait exaucé et rester « longtemps » en prison. Alexandre Théberge considère que sa pédophilie est en « progression » depuis sa dernière condamnation.

L’homme de 25 ans a plaidé coupable mardi, au palais de justice de Longueuil, à des chefs de possession et de distribution de pornographie juvénile. À la demande de la Couronne, le juge Christian Jarry a ordonné que l’accusé soit évalué en psychiatrie afin de déterminer s’il doit être déclaré délinquant à contrôler ou dangereux.

Alexandre Théberge n’a pas pris de temps pour violer ses conditions de libération conditionnelle à sa sortie de prison. Il venait alors de purger une peine d’un an de prison pour des infractions liées à la pornographie juvénile. Après une semaine de liberté, il accédait à des images d’enfants sur son téléphone intelligent et en partageait à d’autres pédophiles en ligne.

Le jeune Longueuillois s’est finalement fait pincer en transmettant 370 fichiers de pornographie juvénile sur les applications Discord et Kik. Les vidéos partagées par Théberge montraient des enfants de moins de dix ans et des bébés en couche. Les agressions étaient violentes et perturbantes.

Alexandre Théberge a tout avoué pendant son interrogatoire policier. Il a même admis que sa pédophilie était en « progression » et qu’il consommait de la pornographie juvénile « plus horrible » qu’avant sa dernière peine d’emprisonnement. En outre, il disait aimer la prison et souhaiter y être envoyé longtemps.

Les quantités transigées par Théberge sont dures à imaginer : 1 téraoctet de données, soit 1000 gigaoctets ou 1 trillion d’octets.

MBruno Des Lauriers représente le ministère public, alors que MRichard Ouellette défend le délinquant.