Interdire aux voitures les plus polluantes de rouler lors de journées de smog est « une mesure qui peut être intéressante », mais de telles initiatives doivent venir de Québec, a affirmé mercredi Valérie Plante.

La mairesse a indiqué que Montréal ne pouvait pas instaurer seule des programmes du genre, déjà en vigueur dans certaines villes européennes.

« Je pense que ça devrait être une réflexion qui devrait être à un autre niveau », a dit Mme Plante, en point de presse. « Je trouve que c’est une mesure qui peut être intéressante, mais qui ne peut absolument pas se limiter au territoire d’une ville, parce qu’il faut nécessairement réfléchir plus largement. »

Fin avril, Mme Plante a visité Londres et Paris, où des mesures contraignantes réduisent ou interdisent la présence des véhicules les plus polluants. La mairesse se disait inspirée par ces exemples.

La gratuité temporaire des transports en commun pendant un épisode de mauvaise qualité de l’air constitue aussi une mesure qui doit faire l’objet d’une décision à plus grande échelle, a-t-elle ajouté. « Peut-être que ça pourrait être une décision pour une province, de mettre en place des mesures pour minimiser l’impact du smog.

Même portrait pour un éventuel report du Grand Prix de Formule 1 si le smog persiste jusqu’à la mi-juin : « ça ne sera pas cette année qu’une décision comme ça serait prise, a-t-elle dit. Ou si elle vient, elle viendrait définitivement d’un autre ordre de gouvernement, étant données les implications financières, poursuites et autres. »