Les études menées par le bureau de la ligne rose pourront servir à d'autres projets de transport en commun, a assuré la mairesse Valérie Plante.

À nouveau critiquée par l'opposition sur son annonce, l'élue a défendu le bureau de projet lancé lundi. Elle a indiqué que les études ne porteront pas uniquement sur l'impact de la ligne rose, mais aussi sur la mobilité générale sur l'île. Celles-ci pourront ainsi servir à étoffer le dossier du projet de tramway envisagé sur la rue Notre-Dame, a exposé la mairesse.

Alors que l'Autorité régionale de transport métropolitain doit étudier la technologie et le tracé de neuf projets de transport en commun, le bureau de projet doit plutôt se pencher sur les impacts de la ligne rose et les besoins en mobilité le long de son tracé.

Valérie Plante a assuré que, malgré son penchant pour la ligne rose, elle est tout aussi favorable à l'aménagement d'une ligne de tramway.

« Climat de tension »

Alors que le conseil municipal se poursuit ce matin, Ensemble Montréal a continué de talonner la mairesse sur la création du bureau de projet sur la ligne rose. Le chef de l'opposition Lionel Perez estime que Valérie Plante « s'est tirée dans le pied en créant un bureau de projet » alors que le nouveau gouvernement de la CAQ y est opposé. L'élu accuse la mairesse de « créer un climat de tension » entre Montréal et Québec.

La sortie de l'opposition a provoqué un éclat de rire dans les banquettes de Projets Montréal, mais la mairesse a répliqué en accusant l'opposition de créer une « campagne de peur, de dénigrement ».