Le 6e rapport d’évaluation du GIEC aborde de nombreux aspects de la crise climatique. En voici quatre.

Hausse du niveau des océans

L’une des conséquences du réchauffement planétaire, c’est la hausse du niveau des océans. Avant de lire ces chiffres, il faut se rappeler que ce sont des moyennes, appliquées à d’immenses superficies d’eau : les océans couvrent presque les trois quarts de la superficie du globe. Le GIEC souligne que le niveau moyen des océans s’est élevé de 0,2 mètre entre 1901 et 2018. Le plus inquiétant, c’est que cette hausse s’est accélérée depuis 2016 à 3,7 mm par année, contrairement à 1,3 mm par année entre 1901 et 1971.

Des déplacements plus fréquents

Les changements climatiques vont pousser de nombreuses populations à trouver refuge dans des régions moins vulnérables, rappelle le GIEC. Le rapport affirme avec un niveau de certitude élevé que « les extrêmes climatiques et météorologiques vont entraîner de plus en plus de déplacements en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord », notamment.

Les limites de l’adaptation

On parle de plus en plus d’adaptation aux changements climatiques, et non plus seulement de réduire les émissions polluantes. Mais le GIEC lance un avertissement à ce sujet : « Les options d’adaptation qui sont réalisables et efficaces aujourd’hui deviendront limitées et moins efficaces avec l’augmentation du réchauffement climatique. » Dans un monde de plus en plus chaud, « les pertes et les dommages augmenteront et d’autres systèmes humains et naturels atteindront leurs limites d’adaptation », ajoute le GIEC.

PHOTO ARUN SANKAR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Un épisode de smog intense a frappé New Delhi, en Inde, le mois dernier.

Les avantages de lutter contre le réchauffement

Il y a des avantages à prendre des mesures concrètes et substantielles à court terme, selon le GIEC. Les experts précisent que réduire rapidement les émissions polluantes permettrait d’améliorer considérablement la qualité de l’air. Dans plusieurs régions du monde, celle-ci est particulièrement néfaste pour la santé humaine. On fait aussi valoir qu’une réduction de la consommation de viande, source importante d’émissions de GES, serait bénéfique pour la santé. Finalement, un meilleur aménagement du territoire permettrait d’accroître la mobilité active dans plusieurs régions du monde.