Québec solidaire est un parti «révolutionnaire, certes», mais pas nécessairement révolutionnaire socialiste, bien qu'il veuille socialiser l'économie pour la rendre plus équitable, soutient Manon Massé.

La coporte-parole du parti et aspirante première ministre de Québec solidaire a fait cette déclaration, mercredi, alors qu'elle prenait la parole devant 200 convives de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

C'est le président de la Chambre, Michel Leblanc, qui lui a carrément demandé si QS était un parti révolutionnaire socialiste, après avoir énuméré des industries que le parti serait prêt à nationaliser, selon son programme, comme les banques, les mines, les forêts.

Mme Massé lui a répondu qu'il fallait distinguer le programme de Québec solidaire, qui est basé sur une vision à long terme, de ses engagements pour un premier mandat, soit sur quatre ans.

Elle a aussi cherché à rassurer le milieu des affaires en affirmant qu'un gouvernement de Québec solidaire aiderait les entreprises touchées par le virage qu'il propose.