(Québec) Le gouvernement Legault songe à interdire les cellulaires dans les écoles lors du renouvellement de la « stratégie écran ». Une réflexion est en cours.

« Sur les écrans, il y a une stratégie, comme vous le savez. Cette stratégie doit être renouvelée. On est en réflexion là-dessus », a indiqué le ministre de l’Éducation Bernard Drainville en point de presse mardi.

« C’est un sujet qui est très important, on le reconnaît. On n’a pas attendu pour agir, on a interdit les cellulaires dans les classes. Est-ce qu’il faut aller plus loin, on y réfléchit, on vous reviendra là-dessus », a-t-il ajouté.

Il réagissait à la demande du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, qui le presse d’agir en ce sens. « Ce qui se passe à l’école, c’est de la responsabilité de l’école. Moi, ça ne me rajeunira pas, mais il y a eu une époque où il y avait des Game Boy qui étaient pas mal moins addictifs que ce qu’on a aujourd’hui en médias sociaux. Mais, à l’époque, c’était une interdiction formelle d’amener ces technologies-là à l’école, puis ça allait de soi », a-t-il dit en point de presse au matin.

L’exemplarité de l’État

« Minimalement, le gouvernement, l’école, l’État doivent donner l’exemple et donner des conditions aux enfants qui leur donnent une chance d’être en santé et de ne pas avoir de retard d’apprentissage, parce que les rapports partout dans le monde sont assez clairs sur les conséquences », a affirmé le chef péquiste.

Il croit également qu’il faut « outiller » les parents et « les soutenir » pour les guider sur l’usage des écrans avec les enfants.

Bernard Drainville de son côté a toujours répété qu’interdire les écrans dans les écoles, ce qui inclue les tablettes numériques, par exemple, est excessif, car les élèves doivent se familiariser avec ces appareils technologiques qui font partie de nos vies.