La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) a annoncé mercredi soir son intention de déposer une nouvelle contre-offre, rejetant ainsi la plus récente proposition de règlement du gouvernement Legault, faite lundi.

Quant à l’offre bonifiée mercredi après-midi par Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, qui fait miroiter une hausse salariale de 12,7 % sur 5 ans, la FAE l’a également jugée insatisfaisante. « L’écart demeure important entre cette nouvelle offre et notre demande », a estimé la présidente du syndicat, Mélanie Hubert.

La FAE souhaite en effet obtenir une hausse salariale annuelle oscillant entre 4 % et l’Indice des prix à la consommation (IPC), selon lequel de ces chiffres est le plus élevé.

Lisez l’article « Le front commun insatisfait des hausses salariales de 12,7 % en cinq ans »

« Comme nous demandons également des correctifs à notre échelle salariale […], nous évaluerons les propositions patronales dans leur globalité », a-t-elle ajouté.

Ce faisant, la grève générale illimitée (GGI) dans laquelle est engagée la FAE depuis 10 jours se poursuivra. Les personnes enseignantes maintiennent en somme « leurs demandes sur la composition de la classe, l’allègement de leur tâche et leur autonomie professionnelle », a expliqué le syndicat par voie de communiqué.

La FAE a toujours comme objectif de dénouer l’impasse dans laquelle se trouve la négociation, afin de parvenir à une entente satisfaisante avant les Fêtes, assure-t-elle.