Quelques jours à peine après la fin de la session parlementaire, la Fédération étudiante collégiale demande formellement la médiation pour régler le conflit étudiant.

«Nous lançons un ultime appel au gouvernement d'accepter cette option. C'est le seul moyen qu'il nous reste pour en arriver à une entente avant la reprise des classes en août», a martelé la nouvelle présidente de la FECQ, Éliane Laberge.

Si c'est la FECQ qui fait la demande, Mme Laberge affirme que les autres associations étudiantes y participeront. «Cette solution saura réussir là où les autres négociations ont échoué.»

La leader étudiante affirme que les étudiants n'oublieront pas. Et qu'ils ne cesseront pas de se mobiliser autrement. «Il n'y a pas de honte à avoir recours à la médiation, à régler un conflit dans la paix.»

La FECQ dit avoir envoyé deux lettres demandant la médiation au gouvernement. Elle n'aurait pas eu de réponse. Le groupe donne 72h à Québec pour répondre.

Sinon? «On verra. La mobilisation va continuer. C'est tout ce qu'on peut dire.»