Des centaines de manifestants se sont donné rendez-vous samedi à Montréal pour dénoncer les restrictions sanitaires qui demeurent en vigueur, entre autres.

Un convoi, associé aux groupes contestataires des Freedom Fighters et des Unifiers, est parti d’Ottawa en matinée. Il s’est d’abord arrêté à Vaudreuil-Dorion puis à Anjou, avant d’atteindre le parc La Fontaine, d’après des informations diffusées sur les réseaux sociaux.

  • Nombre de manifestants agitaient des drapeaux du Québec et du Canada, arborant souvent des slogans en lien avec la liberté.

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE

    Nombre de manifestants agitaient des drapeaux du Québec et du Canada, arborant souvent des slogans en lien avec la liberté.

  • Un des manifestants agitant des drapeaux du Québec et du Canada.

    PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

    Un des manifestants agitant des drapeaux du Québec et du Canada.

  • On pouvait lire par endroit des injures contre les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault.

    PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

    On pouvait lire par endroit des injures contre les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault.

  • Les manifestants se sont réunis vers 14 h.

    PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

    Les manifestants se sont réunis vers 14 h.

  • Ils ont amorcé leur marche en direction du centre-ville vers 16 h.

    PHOTO PHILIPPE BOIVIN, LA PRESSE

    Ils ont amorcé leur marche en direction du centre-ville vers 16 h.

  • Le Service de police de la Ville de Montréal n’avait signalé ni débordement ni arrestation en fin d’après-midi.

    PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

    Le Service de police de la Ville de Montréal n’avait signalé ni débordement ni arrestation en fin d’après-midi.

1/6
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les manifestants se sont réunis vers 14 h dans un stationnement à l’intersection de l’avenue Papineau et de la rue Sherbrooke avant d’amorcer leur marche vers 16 h en direction du centre-ville.

Nombre d’entre eux agitaient des drapeaux du Québec et du Canada, arborant souvent des slogans en lien avec la liberté ou des injures contre les premiers ministres Justin Trudeau et François Legault. Certains brandissaient aussi des drapeaux des États-Unis ou de l’ex-président Donald Trump.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Yan, l’un des leaders du convoi

Un leader du convoi, qui se présente comme Yan, père de famille de Saint-Eustache, sur Facebook, a d’abord refusé de parler à La Presse. « Les masques, on n’en veut plus ; l’état d’urgence sanitaire, on n’en veut plus, c’est fini. Legault, l’état d’urgence, on n’en veut plus, c’est assez, vous êtes tous des corrompus. C’est fini, je te parle plus, mon chum, that’s it », a-t-il tout de même vociféré.

Le projet de loi 28, qui doit mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, prévoit que de nombreuses mesures d’exception demeurent en place jusqu’au 31 décembre, ce qui a suscité de fortes critiques de l’opposition.

Lisez « Québec veut garder des pouvoirs jusqu’au 31 décembre »

« Ce qui m’amène ici, ce sont nos droits et libertés », a affirmé Jonathan Blanchette, rencontré sur place. Il en a notamment contre l’état d’urgence sanitaire et « tous les pouvoirs exceptionnels du gouvernement ».

Lisez « Un complotiste insiste pour avoir un procès devant jury »

« Ça fait du bien »

Une jeune femme qui n’a pas voulu se nommer a dit être là « pour la vibe », que « ça fait du bien de voir des sourires, ça fait du bien de voir du monde heureux, d’avoir du contact social, dont on nous a privés depuis un bout ». Une autre a dénoncé des « mesures politiques » et non sanitaires.

De nombreux manifestants ont affirmé s’opposer à l’obligation du port du masque à l’intérieur, de même qu’aux restrictions de voyage qui touchent les personnes qui n’ont pas été vaccinées contre la COVID-19.

Certains en avaient aussi contre le projet de loi 15, adopté la semaine dernière, en vertu duquel l’intérêt de l’enfant doit primer toute autre considération, dont l’intérêt de ses parents.

Lisez « L’intérêt de l’enfant devra primer, indique la loi 15 »

« Il y en a plusieurs qui sont contre ça, parce qu’ils ont peur que le gouvernement overreach dans les droits parentaux », a dit Jean-François Duquette au volant de sa camionnette. « C’est bon pour les enfants, mais dans un autre sens, avec l’overreach qu’on a vu depuis deux ans, on a peur que ça aille plus loin. »

Le Service de police de la Ville de Montréal n’avait signalé ni débordement ni arrestation en fin de soirée.