C'était la cohue, samedi, dans les chocolateries et pâtisseries de Montréal, où des milliers de personnes se sont rendues pour acheter de quoi célébrer la fin du carême. Ou de quoi se sucrer le bec, tout simplement.

Chez Chocolats Privilège, au marché Atwater, le copropriétaire Ken Gubersky a évalué à 2000 le nombre de personnes qui passent à la caisse, quotidiennement, entre le Jeudi saint et le dimanche de Pâques. «En ce qui concerne le chocolat, c'est le plus gros événement de l'année. C'est même plus gros que Noël», a-t-il déclaré. 

Chez Juliette et Chocolat, avenue Laurier, Pâques passe après Noël, du point de vue des ventes. Mais depuis lundi, les employés ne chôment pas. Et qui dit Pâques ne dit pas seulement chocolat. 

Chez Patrice Dessert, la directrice des opérations, Marie-Josée Beaudoin, s'attend à un achalandage semblable à celui que vit le commerce lors de la Saint-Valentin.