Cinq jeunes qui retournent à l'école (ou y mettront  les pieds pour la première fois!) cet automne nous racontent à quoi ils s'attendent.

Maxence Paillon

- 5 ans

- Entre à la maternelle

«Je trouve ça cool, la maternelle, parce que je vais me faire des nouveaux amis. J'ai visité mon école, le gymnase est très bien! C'est grand, on peut jouer au hockey, on peut faire ce qu'on veut. Je veux apprendre à lire, parce que ma mère dit qu'il faut que j'apprenne à lire. Et quand je vais savoir écrire, elle va m'acheter des walkies-talkies!

«Je vais apporter mon lunch à l'école. J'aimerais avoir des carottes, du fromage, des biscuits et des sandwichs à la Rosette de Lyon. Est-ce que c'est de la viande de lion ? Parce que je suis un peu végétarien.»

Sacha Cloutier

- 5 ans (6 ans le 25 août)

- Commence la 1re année

«Je sais déjà écrire mon nom et certaines lettres, mais j'ai hâte d'apprendre à lire des histoires. Je vais passer dans la grande cour de mon école, qui a des barres pour grimper, une glissade et un jeu de ballon poire.

«Je n'ai pas trop hâte d'avoir des devoirs, mon grand frère dit toujours que c'est plate. Mais j'ai hâte de changer de local, ça va être plus grand! Je le sais parce qu'on est déjà allés espionner la classe des 1re année. J'espère que mes meilleures amies vont être avec moi! On va avoir des nouveaux cours, comme l'anglais et la musique, mais j'ai surtout hâte aux cours d'arts plastiques. Pour la première journée d'école, j'aimerais porter la belle robe rose avec des broderies que ma cousine Mila m'a offerte.»

Photo Robert Skinner, La Presse

Sacha Cloutier, qui aura 6 ans le 25 août, entame la 1re année.

Charle-Étienne Verreault 

- 12 ans 

- Amorce le secondaire 

«J'ai fait mon top 5 des écoles secondaires que j'aimais. Ma préférée, celle que j'ai choisie, c'était le Collège Jean-Eudes, parce qu'ils ont un bon programme de hockey. Pendant ma visite de l'école, les élèves se promenaient dans le corridor pendant la pause. Je trouvais ça étrange. Au primaire, on n'était pas vraiment libres comme ça.

«C'est sûr que je vais être un peu perdu le premier jour, l'école est beaucoup plus grande. Je pense que je vais me faire des amis rapidement, et le hockey va aider, aussi.

«Le hockey, c'est juste pour le plaisir, je ne vise pas la Ligue nationale. Ma priorité, c'est les études! Si je veux avoir un bon métier, je sais que ça commence au secondaire. J'aimerais devenir ingénieur mécanique, pour fonder ma propre compagnie automobile avec un ami.»

Photo Olivier Jean, La Presse

Charle-Étienne Verreault fait le grand saut au secondaire.

Roxanne Lamanna 

- 17 ans 

- Entre au cégep 

«J'ai fréquenté une école secondaire pour filles. Au cégep, ça va être mixte. L'ambiance va être différente, mais je pense que c'est une bonne chose. Ça reflète mieux la réalité. «Je vais commencer à utiliser les transports en commun pour me rendre à l'école. J'aime bien être capable de faire autre chose en même temps, ça va me donner la chance de lire un peu, pour le plaisir.

«C'est un grand pas. Je m'attends à ce que le cégep soit plus proche de l'université que du secondaire. Je sais que c'est exigeant, mais je pense que si on y met l'effort et que l'on s'organise, c'est tout à fait faisable.»

Photo Marco Campanozzi, La Presse

Roxanne Lamanna, 17 ans, commence le cégep.

Pascal Vaillancourt 

- 19 ans

- Entame un baccalauréat en informatique

«Je pars étudier à l'Université de Sherbrooke. C'est loin de tout ce que je connais, mais c'est l'une des raisons pour laquelle j'ai choisi cette université justement, pour apprendre à me débrouiller tout seul.

«J'ai adoré le temps que j'ai passé au cégep. J'étais inscrit dans un petit programme, ça crée des liens assez forts. On m'a dit qu'il y a moins d'encadrement à l'université, et que les cours requièrent plus de travail à la maison. Ça ne me dérange pas, je me suis toujours bien adapté à l'école.

«Je vais continuer de travailler à Montréal les fins de semaine. Ça va me permettre de revoir ma famille et de rapporter un peu de lasagne de ma mère à Sherbrooke en même temps.»

Photo François Roy, La Presse

Pascal Vaillancourt, 19 ans, entame un baccalauréat en informatique.