Nancy-Isabelle Laurin, psychoéducatrice au secondaire, est mère seule de deux jolies fillettes en garde partagée. Voici comment s'organise sa petite maisonnée féminine.

Trois filles le matin

« Je suis très matinale, parce que c'est le moment où je suis le plus efficace », lâche Nancy-Isabelle, qui commence sa journée à 5 h 45. Après s'être douchée et habillée, la quadragénaire va réveiller sa Capucine de 12 ans qui, elle, s'occupe de son propre petit-déjeuner et de son matériel scolaire. Ensuite, c'est la petite Léa-Marguerite qui se réveille et prend son déjeuner, pendant que Capucine s'habille. « On part de la maison vers 7 h 10. Je vais d'abord reconduire Léa à la garderie et ensuite, Capucine à l'école. »

L'art de la garde partagée

« Comme elles n'ont pas le même père, les filles n'ont pas la même garde partagée. Capucine, douze ans et demi, est chez elle une semaine sur deux alors que Léa-Marguerite, cinq ans et demi, est chez son papa, à quelques coins de rue, tous les trois jours. Mon défi avec la garde partagée, c'est de maximiser mon temps passé avec mes enfants. C'est ma priorité. Avec leurs pères, on trouve toujours le moyen de communiquer, s'il se passe quelque chose, par courriel ou par téléphone. En gros, ça se passe bien. »

Vive l'autonomie

« Depuis cette année, Capucine rentre à la maison par elle-même, en métro et en autobus. Elle est très autonome. Ensuite, quand je finis ma journée de travail à 16 h, je vais chercher Léa à la garderie et, en fonction de la circulation, nous arrivons à la maison environ 40 minutes plus tard. À la maison, Léa joue un peu, Capu fait ses devoirs et elles m'aident à accomplir certaines tâches pour le souper, comme mettre la table. Après les devoirs, Léa va au lit vers 20 h et Capucine, à 20 h 45. Moi, je tombe endormie à 21 h. »

Super maman

« Je travaille dans une commission scolaire qui accueille des adolescents avec des difficultés d'adaptation. C'est toujours de la nouveauté, parce qu'ils viennent faire des séjours de diverses périodes. Je m'entraîne en jogging et en vélo de route un week-end sur deux, quand je n'ai pas les enfants. En ce moment, je me prépare pour le défi Make-A-Wish, qui vient en aide aux enfants aux prises avec une espérance de vie incertaine, en raison d'une maladie grave. »