C'est la «fo-Lin» («Lin-Sanity»): le jeune basketteur américain d'origine asiatique Jeremy Lin, passé en deux semaines du statut d'inconnu à celui de vedette mondiale, inspire les chefs new-yorkais, qui surfent sur le phénomène en proposant des «Lintinis», des «Lin and Tonics» ou des «Te-Bao taïwanais».

Grâce à une série de performances réalisées lors des deux dernières semaines, Jeremy Lin a réussi à sortir de l'ombre pour devenir le joueur vedette de l'équipe de basket des New York Knicks, créant le buzz sur Internet et devenant le chouchou des New-Yorkais.

Pour saluer ses exploits et profiter de la sensation Lin, bars et restaurants de New York se sont mis à offrir des boissons ou des plats revisités, comme le «Jeremy Lin-Mint» de Danny Meyer's Shake Shack, un milkshake aux biscuits chocolat et mente, ou le «Lin and Tonic» du Arctica Bar & Grill, un cocktail fait avec du gin, du curaçao bleu, de l'eau tonique, une pincée d'oranges et une olive, rapportent le New York Post et le NY Times Diner's Journal.

Eddie Huang, connu dans le milieu de la gastronomie new-yorkaise comme un restaurateur irrévérencieux avec un côté «mauvais garçon» et qui tient le BaoHaus, a créé de son côté le «Taiwanese Te-Bao», une brioche vapeur fourrée d'une côte de porc au curry frite, en référence au joueur de football américain Tim Tebow qui mettait en avant ses croyances religieuses, comme le fait Jeremy Lin.

À en juger par le compte Twitter de Eddie Huang, ce nouveau plat remporte énormément de succès depuis son lancement le 16 février.

De même, le blogue Food Republic, tenu par le chef Marcus Samuelsson, propose une liste de recettes pour faire des «Shark-Lin Soups» -- sans ailerons de requins -- ou encore des sandwiches de poulet rôti, des nems à la noix de coco et au porc, du riz frit au gingembre et des tartes de Linze.