Si on doit croire Hassan N'Dam N'Jikam, son combat de championnat du monde contre David Lemieux aura vraisemblablement lieu le 19 juin à Montréal. Mais le gérant du boxeur québécois affirme quant à lui «qu'il n'y a rien de coulé dans le béton».

Dans une entrevue accordée au site web français NetBoxe, le pugiliste de 31 ans soutient avoir signé le contrat confirmant la tenue de l'événement, lors duquel la ceinture des poids moyens de l'IBF sera en jeu.

N'Jikam (31-1, 18 K.-O.) mentionne également que le gérant de Lemieux (33-2, 31 K.-O.) et président d'Eye of the Tiger Management, Camille Estephan, a déjà réservé le Centre Bell pour l'occasion.

Toutefois, en entretien téléphonique avec La Presse hier, ce dernier a indiqué qu'il n'avait reçu aucune nouvelle concernant la signature du contrat. Même son de cloche du côté de Golden Boy Promotions, promoteur de Lemieux.

«De bon augure»

Estephan a néanmoins reconnu que l'organisation du combat, qui serait notamment diffusé à l'antenne de HBO, allait bon train et qu'une annonce en ce sens pourrait survenir prochainement. «C'est de bon augure», a-t-il dit.

Il a aussi admis que la date du 19 juin serait «envisageable» pour la présentation de l'affrontement. «Ce week-end-là [le vendredi 19 ou le samedi 20 juin], ce serait des dates qu'on viserait.»

En plus du Centre Bell, le Stade olympique et le stade Uniprix pourraient accueillir le combat, a fait savoir Estephan. Il est aussi possible qu'il ait lieu à Québec. «C'est un combat de championnat du monde pour David. On veut faire l'événement le plus spécial possible», a-t-il souligné.

Pas d'injonction

Par ailleurs, le litige entre le Groupe Yvon Michel (GYM) et Eye of the Tiger, entourant justement le départ de Lemieux du giron de GYM pour se joindre à Golden Boy, ne compromettra pas la tenue du combat.

«Il a fallu faire une visite devant la cour pour demander une lettre de la part de GYM disant qu'ils ne déposeraient pas d'injonction, a expliqué Estephan. [...] C'était pour les réseaux de télévision. Ils investissent des millions et ils ne voulaient pas prendre le risque qu'une injonction empêche la tenue du combat.»

Au moment d'écrire ces lignes, N'Jikam et son gérant, Gary Hyde, n'avaient pas répondu aux messages de La Presse.