Gagnante des deux premières compétitions de la Coupe du monde de la saison, il n'y a qu'une chose qui pourrait freiner Dominique Maltais aux Championnats du monde de surf des neiges, à Stoneham: elle-même!

«Moi-même, carrément juste moi-même. C'est plate à dire, mais c'est ça...», a répondu la planchiste de snowboard cross en s'esclaffant, mardi, à l'occasion d'une disponibilité-média des athlètes canadiens à la station alpine située au nord de Québec.

L'athlète native de Petite-Rivière-Saint-François, dans Charlevoix, sait qu'elle n'est pas à l'abri de commettre une erreur technique, comme ça lui est arrivé en Coupe du monde à Stoneham, l'an dernier. Mais elle va aborder l'épreuve de snowboard cross avec énormément de confiance. L'objectif est de remporter un premier titre mondial, elle qui a obtenu une médaille de bronze, il y a deux ans.

Maltais devra en découdre principalement avec sa coéquipière Maelle Ricker, qui tentera d'ajouter le titre de championne du monde à celui de championne olympique de Vancouver. Les dirigeants de l'équipe canadienne rêvent de voir les deux filles monter sur le podium.

«Il y a Maelle, une Bulgare, une Américaine et des Françaises, a relevé Maltais, âgée de 32 ans. Le calibre sera relevé, comme celui d'une compétition de Coupe du monde. Je reste la tête froide et concentrée sur la tâche à accomplir. Ce n'est pas la motivation qui manque.»

En l'emportant, Ricker, de Squamish, en Colombie-Britannique, ferait coup double puisqu'elle assurerait sa qualification aux Jeux de Sotchi. Qualification que Maltais a déjà en poche, avec ses deux victoires de la saison.

«Il y a la qualification olympique, mais j'aimerais bien ajouter le titre de championne du monde à mon palmarès. C'est un titre que ni «Dom» et moi n'avons gagné», a commenté Ricker.

Les dirigeants de l'équipe canadienne de surf des neiges rêvent de voir les deux filles monter sur le podium.

«Il y a Maelle, une Bulgare, une Américaine et des Françaises, a relevé Maltais. Le calibre sera relevé, comme celui d'une compétition de Coupe du monde. Je reste la tête froide et concentrée sur la tâche à accomplir. Ce n'est pas la motivation qui manque.

Le fait qu'elle se soit déjà qualifiée pour Sotchi ne change absolument rien pour elle.

«C'est une bonne nouvelle que j'ai apprise comme vous, il y a quelques jours. Il faut dire que je ne me souciais pas tant que ça. Je garde le cap sur ce que je veux accomplir d'ici là, en voulant m'améliorer.»

Descente à six

Contrairement aux deux premières épreuves de la saison, les descentes de snowboard cross se dérouleront à six filles à la fois. Une vigilance accrue sera de mise puisque la moindre erreur ou faux pas pourrait s'avérer coûteux.

«Nous avons pris part à des épreuves à six l'an dernier, mais ce sera une première pour nous cette saison. Je me suis préparée à ça au cours des dernières semaines, a mentionné Maltais, qui revient d'un camp d'entraînement à Prince George, en Colombie-Britannique. Ce sera doublement important de connaître de bons départs et de rester à l'avant parce qu'on ne veut pas avoir à faire trop de dépassements.»

Le parcours a été aménagé en conséquence: plus large avec de plus grands virages et de gros sauts.

Les qualifications en vue de la finale de samedi auront lieu jeudi en snowboard cross.