«Je veux revenir (...) Je vais surmonter cela», a assuré jeudi la fondeuse norvégienne Therese Johaug, provisoirement suspendue pour deux mois après avoir été contrôlée positive à un stéroïde, qu'elle impute à un baume pour les lèvres.

«Pour être parfaitement honnête, il y a eu des jours avec et des jours sans et, certains jours, j'ai pensé que je n'en pouvais plus», a déclaré la septuple championne du monde à la chaîne NRK qui lui demandait si elle avait envisagé de raccrocher.

«Mais au fond de moi, je sais que c'est ça qui m'anime et je veux revenir», a-t-elle ajouté. «Je vais surmonter cela. Je reviendrai sur les pistes de ski de fond et je me battrai pour la Norvège et pour des médailles à l'avenir».

C'était la première fois que la fondeuse de 28 ans acceptait de répondre aux questions des journalistes depuis que la Fédération norvégienne de ski a annoncé le 13 octobre qu'elle avait été contrôlée positive.

L'épisode a été imputé à un baume aux lèvres que le médecin de l'équipe lui avait donné pour traiter des brûlures aux lèvres contractées lors d'un stage d'entraînement en altitude cet été en Italie.

Le médecin n'avait alors pas remarqué que cette crème, le Trofodermin, contenait du clostébol, un stéroïde anabolisant interdit par l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Johaug a à nouveau clamé son innocence jeudi et dit s'être fiée à l'avis du praticien - qui a depuis démissionné - sans vérifier le contenu du produit.

Johaug a été suspendue à titre provisoire pour deux mois, jusqu'au 18 décembre, dans l'attente d'un examen plus approfondi de son cas par l'Agence antidopage norvégienne. Celle-ci a estimé le 19 octobre que la fondeuse «ne semble pas s'être comportée en toute innocence».

L'usage de stéroïdes anabolisants est passible de quatre ans de suspension.