Erik Guay veut sa revanche. Et Steven Nyman, lui, veut prouver que sa victoire de l'an dernier n'était pas l'effet du hasard.

Guay pensait qu'il avait remporté la course, l'an dernier à Val Gardena, lorsque la météo a changé complètement et ainsi favorisé les skieurs aux numéros de dossard plus élevés sur un tracé écourté. Ç'a permis à Nyman de l'emporter devant le Slovène Rok Perko, Guay étant relégué au troisième rang.

«L'an dernier, en ce qui me concerne, j'ai gagné ici. Je crois que j'ai donné une performance victorieuse et la météo a changé. Je ne veux rien enlever à Steven ou Rok Perko, mais c'est comme ça que je vois ça», a commenté Guay après avoir affiché le temps le plus rapide de la descente d'entraînement de jeudi, soit une minute et 57,48 secondes, devant son ami norvégien Aksel Lund Svindal (1:57,70) et son compatriote canadien Manuel Osborne-Paradis (1:58,20), respectivement.

«Tout ce que je peux faire, c'est de skier à la mesure de mon potentiel, samedi, prendre certains risques calculés et ensuite tout est possible», a ajouté le skieur de Mont-Tremblant.

Le climat pourrait être un facteur prédominant encore une fois. On prévoyait de la neige pendant la nuit de jeudi à vendredi, alors que les épreuves officielles commenceront avec un super-G. C'est là une course que Svindal a remportée deux fois à Val Gardena, y compris l'an dernier.

La descente de samedi sera la première des classiques européennes cette saison.

La seule autre victoire en carrière de Nyam est survenue lors de la descente de Val Gardena en 2006.

«J'ai de longues jambes et il y a beaucoup de sauts ici, a noté Nyman, un skieur originaire de Sundance, dans l'Utah. Je me suis toujours senti bien et à l'aise dans un tel contexte. J'ai réalisé dès ma première journée ici que j'avais le potentiel pour bien faire sur ce parcours.»