Montréal n'est plus sur les rangs pour organiser une Coupe du monde de ski alpin au centre-ville. Québec est toujours au plus fort de la course... avec un concurrent de taille dans le portillon de départ: New York.

En visite à Moscou en vue de la Coupe du monde «City Event» prévue l'hiver prochain, Gunter Hujara, directeur des courses masculines de la Fédération internationale de ski (FIS), a indiqué que la capitale québécoise et la métropole américaine faisaient partie des candidates pour organiser un tel événement dans le nord-est de l'Amérique du Nord.

«À long terme, on travaille à inclure de grandes villes dans le calendrier de la Coupe du monde pour offrir une vitrine sur notre sport dans les régions métropolitaines et attirer les plus jeunes générations», a déclaré le tout-puissant Hujara dans un article publié sur le site internet de la FIS.

Coupe du monde nouveau genre

L'hiver prochain, Munich (1er janvier) et Moscou (21 février) accueilleront ce type de Coupe du monde nouveau genre, où les meilleurs skieurs de la planète se mesurent dans un slalom parallèle éliminatoire disputé sur une rampe artificielle. Hujara indique que des discussions ont cours avec les villes de Québec et New York. À terme, la FIS souhaite inclure un «maximum de trois City Event» au calendrier de la Coupe du monde.

L'automne dernier, le Groupe de courses Octane, promoteur du Grand Prix de Formule 1, avait exprimé son intérêt à organiser une Coupe du monde à Montréal. Les coûts élevés liés à l'érection et à l'enneigement d'une rampe ont freiné les ardeurs du président d'Octane, François Dumontier. Il a décidé de passer son tour devant la difficulté d'aménager l'ancienne piste du mont Royal, l'autre emplacement à l'étude.

«François souhaitait vraiment réaliser le projet, mais il s'est aperçu que ç'aurait été relativement difficile, sur le plan environnemental, de remettre en état une piste capable de recevoir une épreuve de Coupe du monde sur le mont Royal», a expliqué Daniel Lavallée, directeur général de Ski Québec alpin.

Du côté de Gestev, promoteur de Québec, «le projet est toujours à l'étude.

«On vise 2013-2014», a précisé Marie-Claire D'Aoust, directrice des relations médias.