Ma chronique d'aujourd'hui dans La Presse porte sur la décision de la LNH d'octroyer huit millions annuellement à USA Hockey, soit 6,8 millions de plus que l'an dernier et 7,6 millions de plus qu'il y a quatre ans.

Cette décision contribuera certainement à favoriser encore plus la popularité des joueurs américains au repêchage, et peut-être, sans doute, à mousser davantage l'intérêt des Américains pour le hockey.

La situation inquiète le grand patron de Hockey Canada, Bob Nicholson, que j'ai interviewé hier.

Le règlement qui permet aux équipes d'attendre quatre ans avant de faire signer un contrat aux joueurs issus des collégiaux américains, comparativement à deux ans pour les hockeyeurs juniors canadiens, constitue un autre handicap pour les nôtres.

En lisant les commentaires du commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau à la fin de mon texte, on comprend un peu mieux pourquoi le Canadien repêche plusieurs américains dans les rondes tardives, pour ensuite inviter à son camp d'entraînement les Québécois qu'ils n'ont pas repêchés.

Ce n'est que la pointe de l'iceberg à mon avis.