Alors, est-ce qu'il y a un énorme froid entre P.K. Subban et Michel Therrien? Pas selon les deux principaux acteurs de ce divertissant feuilleton.

Quelque 48 heures après ce que certains ont baptisé le «Subbangate», les deux hommes ont choisi de jouer la carte du bonheur et de l'harmonie, ce midi à Brossard. Un problème, un froid, des tensions entre l'entraîneur et le défenseur vedette?

Pas du tout, ont-ils juré à l'unisson.

«J'ai une excellente relation avec P.K., a expliqué Michel Therrien. On se parle souvent. On s'est parlés ce matin, il semble d'accord.»

Même son de cloche du côté de Subban, qui a juré que tout va très bien dans la maison du Canadien.

«Mon travail consiste à jouer au hockey, a tenu à dire le jeune défenseur. C'est pour ça que je suis ici, je ne suis pas ici pour exprimer mes émotions ou donner mon opinion à propos de tout et de rien.»

Évidemment, Michel Therrien trouve que toute cette histoire, amorcée mercredi soir à Philadelphie quand Subban a eu à sécher sur le banc, a pris des proportions un peu trop grosses à son goût.

«En autant que je suis concerné, ce n'est pas une si grosse histoire... On parle de quoi, huit minutes de jeu passées sur le banc, et peut-être un retrait qui a duré le temps de quatre présences en tout? Ce n'est pas si énorme (...) P.K. a besoin d'un encadrement pour faire son travail, on s'assure de lui donner.»

De son côté, Subban a assuré qu'il comprend parfaitement le message d'équipe que tente de faire passer son entraîneur dans la foulée de cette décision face aux Flyers, mercredi soir.

«Ce qui doit passer en premier, c'est l'équipe, a dit le défenseur. Ce n'est pas à propos de moi, ça ne devrait pas être à propos de moi.»

Le Canadien affronte demain soir au Centre Bell les Blackhawks de Chicago, un club qui n'a qu'une seule défaite en temps réglementaire à ses 10 dernières rencontres, et aussi un club de premier plan.

Mais les questions concernant le club de Chicago n'ont pas été très nombreuses ce midi. Ce qui a poussé Michel Therrien à lancer lui-même la question suivante, en riant: «Est-ce qu'il y a des questions sur les Blackhawks? Ça a pas l'air de vous intéresser...»