Il y aura 46 joueurs en uniforme pour le match Canada-Russie en quarts de finale au championnat du monde de hockey, jeudi, mais l'entraîneur canadien Ken Hitchcock s'attend à ce que seulement quelques joueurs fassent la différence.

«Vous ne pouvez pas gagner ce tournoi sans l'aide de vos meilleurs joueurs, a dit Hitchcock après l'entraînement de mercredi. Il nous faut de grandes performances de (Jason) Spezza, (Rick) Nash, (James) Neal, (Alex) Pietrangelo, (Dion) Phaneuf et (Brent) Burns. Il faut que ces gars-là brillent si nous voulons remporter le match.»

Jonathan Bernier obtiendra le départ devant le filet du Canada. Le réserviste des Kings de Los Angeles a disputé deux matches de suite une seule fois dans la LNH, cette saison, mais il en sera jeudi à son troisième départ d'affilée.

«Vous ne pouvez pas battre les Russes si votre gardien ne connaît pas un très bon match, a dit Hitchcock. Ça ne pardonne pas. Même pendant leurs défaites ici, ils ont obtenu beaucoup d'échappées et de deux contre un. Ils ont créé plusieurs chances de marquer.»

Bernier a signé la victoire lors des matchs du tournoi rotation contre la Suède et la Norvège, après que le gardien des Maple Leafs de Toronto James Reimer eut amorcé le tournoi avec quatre gains d'affilée.

Hitchcock a dit aimer le calme de Bernier et la façon dont il contrôle la rondelle. Il s'agit là d'un facteur important dans le contexte du hockey international parce que les gardiens peuvent manoeuvrer à leur guise derrière leur filet.

L'équipe russe compte 12 joueurs qui ont évolué ensemble aux Jeux de Vancouver, dont le trio formé de Sergei Zinoviev, Danis Zaripov et Alexei Morozov, tous trois de la KHL.

Alexander Ovechkin s'est greffé au club après l'élimination des Capitals, mais il n'a pas inscrit de point lors de revers contre les Tchèques et les Finlandais.

Le capitaine Ilya Kovalchuk dispute un huitième championnat mondial en neuf ans, mais il est toujours à la recherche d'un premier but cette année.

«Nous n'avons pas encore joué au meilleur de nos capacités, a reconnu Kovalchuk. Tout le monde veut voir quand je vais débloquer à l'attaque... espérons que ce sera contre le Canada.»

Du côté canadien, le premier trio, Nash, Spezza et Neal, donne de beaux résultats depuis le troisième tiers d'un gain face aux États-Unis. L'unité a fourni cinq buts en sept périodes, mettant à profit ses gabarits pour contrôler le disque en zone adverse.

Le match devrait être un bon test pour la deuxième plus jeune brigade canadienne à ce championnat depuis que les joueurs de la LNH ont commencé à y participer, en 1977. Le Canada a pris un bel élan en gagnant ses six matches du tournoi à la ronde, mais cet élan sera mis à l'épreuve jeudi.

La dernière fois que le Canada a battu la Russie à ce tournoi, c'était en demi-finales en 2005. Depuis, le Canada a été vaincu lors du match de la médaille d'or, en 2008 et 2009, puis en quarts de finale l'an dernier.