Duncan Keith a vu la rondelle se diriger vers lui - c'est simplement qu'il n'a pas pu tourner la tête à temps, et il l'a reçue directement au visage. Le meilleur défenseur des Blackhawks de Chicago a perdu sept dents, dimanche, mais il est revenu au jeu quelques minutes plus tard pour aider les siens à éliminer San Jose. Il est maintenant prêt pour le premier match de la grande finale contre les Flyers, qui aura lieu samedi à Chicago.

«Je me sens bien, ce ne sont que des dents. Je parle peut-être un peu différemment, mais je me sens aussi bien qu'avant,» a dit Keith après l'entraînement de mardi.

Il a perdu quatre dents du bas et trois du haut, mais ne subira pas d'intervention corrective avant que les gagnant de la coupe Stanley soient connus.

Quelques minutes seulement après avoir été atteint par le disque, Keith est revenu au jeu et a aidé son club à surmonter un déficit de 0-2. Il a notamment fourni une aide sur le but égalisateur de Dave Bolland.

«Il est vraiment revenu à un moment où rien ne fonctionnait pour nous, a mentionné l'entraîneur des Hawks, Joel Quenneville. Je suis sûr qu'il ne devait pas se sentir trop trop bien, mais il a été excellent. Il a aidé à écouler une punition dès sa première présence de retour sur la glace. C'est un guerrier, un gars qui va mettre les efforts. Je pense qu'il représente bien le genre de joueur que nous avons dans notre vestiaire.»

La vitesse de Keith dans sa propre zone et sa capacité à gêner le travail des attaquants ont aidé les Hawks à enlever un peu de pression à Antti Niemi, qui n'a donné que sept buts lors du balayage face aux Sharks. Le duo Keith-Brent Seabrook sera sans doute mis au défi par les Flyers, qui ont remporté huit de leurs neuf derniers matches.

«C'est une rare opportunité de pouvoir se retrouver en finale de la coupe Stanley, a dit Keith, qui a fait ses débuts avec les Hawks en 2005-06, alors que l'équipe avait des ennuis sur la glace et jouait devant des gradins à moitié remplis au United Center.

Les Blackhawks sont maintenant une des équipes attirant les meilleures foules dans la LNH, alors qu'ils tentent de remporter une première coupe Stanley depuis 1961.

«Je pense que nous réalisons tous ce qui est à l'enjeu, et le fait que ça n'arrive pas souvent. Il faut saisir l'occasion et y aller le tout pour le tout.»

Keith dit qu'il portait un protecteur buccal lorsqu'il a été atteint par le disque venant du bâton de Patrick Marleau, des Sharks, mais que cela n'a pas aidé. Il ne compte pas porter de protecteur facial spécial, samedi, mais utilisera probablement un nouveau protecteur buccal.