Les Coyotes de Phoenix, qui ont remporté 50 victoires et mérité leur premier laissez-passer pour les séries éliminatoires depuis 2002, ont été étiquettés «équipe Cendrillon».

Ils croient qu'une victoire lors du match ultime mardi soir prouvera qu'ils sont bien plus que cela.

«Nous refusons d'être simplement «Oh, ce fut une belle histoire'. Nous voulons être une bonne équipe, et une bonne équipe pour longtemps, a confié l'entraîneur-chef Dave Tippett. Vous êtes dans cette situation, et vous pouvez avancer.»

S'ils l'emportent face aux Red Wings de Detroit, il s'agirait d'une première en six tentatives depuis qu'ils ont déménagé de Winnipeg à l'Arizona en 1996-97, et d'une première dans l'histoire de la concession depuis 1987.

Les Red Wings, entre temps, tentent de demeurer en vie pour atteindre une troisième finale de la coupe Stanley consécutive et d'éviter un deuxième revers de suite après qu'ils eurent pris les devants 3-2.

Ils n'ont pu éliminer les Penguins de Pittsburgh en finale le printemps dernier, et cette défaite de 2-1 est toujours fraîche à la mémoire des joueurs des Red Wings.

«Je suis plus ou moins frustré envers le résultat du septième match de la saison passée, a reconnu le gardien des Red Wings Chris Osgood. Rien de cela n'aura cependant d'impact sur le match à Phoenix.»

Les Coyotes présenteront le septième match de cette série, mais l'avantage de la patinoire n'a pas vraiment été significatif jusqu'ici. L'équipe visiteuse a remporté quatre des six rencontres.

Tippett croit cependant que ce facteur aura un impact mardi.

«L'avantage de la patinoire a un impact uniquement dans un match ultime, a-t-il dit. Nous avons travaillé fort pour bénéficier de cet avantage. Si nous devons jouer un septième match, je préfère autant que ce soit devant nos partisans.»

L'entraîneur-chef des Red Wings Mike Babcock a déclaré après le cinquième match qu'il ne souhaitait pas «forcer le destin» en disputant une autre rencontre à Glendale, et est revenu sur ses commentaires après la sixième partie.

«Il n'y a aucun doute que lorsque votre adversaire a un genou au sol, vous voulez l'achever», a expliqué Babcock.

Néanmoins, il assure que ses troupiers n'ont pas été ébranlés par ce revers.

«Ils forment une bonne équipe, mais nous croyons que nous sommes meilleurs, a ajouté Babcock. La meilleure formation avancera, c'est aussi simple que ça.»