Floyd Mayweather fils a blâmé Manny Pacquiao pour l'échec des négociations en vue d'un combat qui aurait eu lieu le 13 mars prochain, jeudi, prétendant que le Philippin a refusé un compromis raisonnable sur la question des tests antidopage.
Mayweather (40-5, 25 KO) a aussi déclaré qu'il était prêt à signer une entente pour que le combat ait lieu. Le boxeur a fait cette première déclaration publique par écrit. Mayweather y indique également «être dégoûté que les promoteurs de Pacquiao tente de lui faire porter le blâme pour cet échec».
«À mon avis, ce sont Manny Pacquiao et son équipe qui privent les gens d'une chance de voir le plus gros combat de l'histoire, a-t-il écrit. Mais je sais que les gens sauront détecter le vrai du faux dans cette affaire. Je suis prêt à signer le contrat et à me battre. Manny doit cesser de donner des excuses, prendre les choses en main et me livrer bataille.»
Les deux parties ont eu une séance de médiation, mardi, à Santa Monica (Californie) pour tenter de résoudre toute cette question de tests antidopage, le seul point litigieux entre les parties. Les demandes du clan Mayweather pour des tests sanguins inopinés dépassant les exigences de la Commission athlétique du Nevada et le refus par le clan Pacquiao d'acquiescer à de telles demandes empêchent la tenue du combat.
Mayweather a initialement demandé à ce que plusieurs tests aient lieu jusqu'au jour du combat, tandis que Pacquiao aurait souhaité que les tests ne soient plus possibles à moins de 30 jours du combat. Mayweather prétend maintenant avoir accepté avant la médiation que la date butoir soit fixée à 14 jours avant la présentation du combat, mais que Pacquiao refuserait toujours ces termes.
«En vérité, il ne veut tout simplement pas être testé», a dit Mayweather.
Pacquiao (50-3-2, 38 KO) a intenté une poursuite en diffamation contre Mayweather et la plupart de ses représentants, dont le chef de la direction de Golden Boy Promotions, Richard Schaefer, alléguant qu'ils l'ont faussement accusé d'utiliser des produits dopants.