Les tirs cadrés au hockey
Au hockey, on entend souvent l’expression "tir cadré". De quoi s’agit-il ?
Serge Paradis
Réponse de Guillaume Lefrançois :
Bonjour, monsieur Paradis. C’est simplement un synonyme pour désigner les tirs au but. Les analystes parlent de plus en plus des « tentatives de tir », un terme qui englobe les tirs cadrés, les tirs hors cible et ceux bloqués par des patineurs adverses. C’est là que « tir cadré » devient commode, car ça évite toute forme de confusion. Un emprunt intéressant du hockey au monde du soccer.
Le salaire de Carey Price
Carey Price touche-t-il son plein salaire étant donné sa blessure ou seulement un pourcentage ?
Annie Tremblay
Réponse de Mathias Brunet :
Carey Price touche son plein salaire, comme tous les joueurs blessés de la Ligue nationale de hockey. Par contre, il a empoché en moyenne 15 millions lors de chacune des deux premières années de l’entente, 26 millions en boni de signature et 4 millions en salaire. En conséquence, Price empoche 8,5 millions cette année et touchera 7,5 millions en 2024-2025, puis la même somme à la dernière année de son contrat en 2025-2026, même si 10,5 millions sont inscrits à la masse salariale pour chaque année de son contrat. Les assurances couvrent une partie importante du salaire de Price, selon les ententes établies au préalable.
Courir dans le sens anti-horaire
Au baseball, est-ce depuis toujours et dans toutes les ligues que les buts sont courus dans le sens contraire des aiguilles d’une montre ? Y a-t-il déjà eu des essais dans le sens inverse ?
Nicolas Houde
Réponse d’Alexandre Pratt :
L’historien Peter Morris répond à cette question dans son remarquable essai A Game of Inches. Je le cite : « Dans de nombreux sports qui ont précédé le baseball, les coureurs faisaient le chemin dans le sens des aiguilles d’une montre. Les raisons du changement sont inconnues, mais il est intéressant de spéculer sur les conséquences. Imaginez à quel point le baseball serait différent dans un univers parallèle où les buts seraient courus dans l’autre sens. »
Les joueurs de troisième but, les arrêt-courts et les receveurs auraient-ils tous été… gauchers ? Ce qui a suscité la réflexion suivante à Morris : « Ozzie Smith et Luis Aparicio [deux grands arrêt-courts droitiers] auraient-ils même joué dans les ligues majeures ? »
Des nouvelles de Maude-Aimée LeBlanc
Qu’arrive-t-il avec la golfeuse Maude-Aimée LeBlanc ? Après sa blessure au mois de juin, on ne l’a plus revue sur le circuit de la LPGA. A-t-elle pris sa retraite ?
Paul Frezza
Réponse de Katherine Harvey-Pinard :
Maude-Aimée LeBlanc est toujours bien active. Sa réadaptation, après sa fracture à un doigt, a duré quatre mois. Il y a deux mois, elle indiquait sur son compte Instagram qu’elle était désormais en mesure de s’entraîner de nouveau et qu’elle avait « vraiment hâte de revenir sur le circuit quand ce sera sans douleur à 100 %, bientôt j’espère ! » On a justement appris en décembre que cinq Canadiennes joueraient au sein du circuit en 2024, dont LeBlanc qui y sera avec une « exemption pour blessure ».
Le renvoi d’un joueur dans la LNH
Dans la LNH, y a-t-il un risque que le renvoi d’un joueur par un club, pour un comportement jugé inadmissible unilatéralement et sans procès, devienne une façon discriminatoire de contrôler le plafond salarial ?
Jean-Pierre Thérien
Réponse de Guillaume Lefrançois :
Bonjour, monsieur Thérien. Votre question tombe à point dans la foulée de l’affaire Corey Perry. Cela dit, ces cas demeurent très rares, et un joueur dont le contrat est annulé a 60 jours pour déposer un grief pour faire annuler la décision. Il sera intéressant de voir si Perry le fera. En 2018, le journaliste Elliotte Friedman rapportait que l’Association des joueurs souhaitait que Patrik Berglund, libéré par les Sabres de Buffalo, dépose un grief, mais que le joueur avait refusé. Il lui restait un peu plus de trois ans de contrat, à 3,85 millions par année. Tout ça pour dire qu’il existe tout de même des mécanismes pour protéger un joueur qui estimerait avoir été remercié sans raison valable.