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Wonderblush : maquillage local
Un petit nouveau vient d’apparaître dans le paysage du maquillage : Wonderblush, quand le luxe rencontre le naturel et le local.
« Je ne cherche pas à devenir la prochaine Lise Watier », précise humblement en souriant Mélanie Hachey, la confondatrice, avec son conjoint, de cette nouvelle marque dans le monde de la beauté, qui célèbre ici un minimalisme de qualité. Parions tout de même qu’on n’a pas fini d’en entendre parler. Lancée il y a quelques semaines à peine, Wonderblush, et sa gamme de maquillage végane et locale, sans cruauté animale, se taille déjà une place sur plusieurs comptoirs nichés en ville, notamment Etiket et Espace Skins. Prochainement chez Simons, chuchote-t-on. Après Health Hut à Toronto et Feuille à Vancouver, Wonderblush souhaite aussi s’exporter à l’international.
Nous avons rencontré l’idéatrice du projet, Mélanie Hachey, dans ses vastes bureaux éclairés du Château Saint-Ambroise, sur le bord du canal de Lachine. Les locaux, dans les tons rosés et blanc cassé, sont pile dans la palette de ses produits, qui flirtent avec le nude, le pêche ou le corail. Elle n’en compte que sept pour l’instant : blush, poudre bronzante, ombre à paupières, une palette pour les yeux et les sourcils, et trois formules pour les lèvres. Et c’est voulu : « Je voulais créer des essentiels en beauté, avec des couleurs qui ne soient pas intimidantes, mais polyvalentes », dit-elle.
Pour un look naturel, et un effet bonne mine. Et ça me rejoint. Parce que c’est mon style, aussi.
Mélanie Hachey, cofondatrice de Wonderblush
Aujourd’hui mère de quatre enfants, l’entrepreneure, d’abord maquilleuse de formation, s’est lancée dans la confection de produits de maquillage en voyant son aînée jouer avec ses propres rouges à lèvres. Plutôt : en la voyant littéralement « manger » certains tubes. C’est là qu’elle s’est réellement intéressée à la liste des ingrédients et à s’inquiéter un brin, à la lecture des produits et autres perturbateurs endocriniens, potentiellement cancérigènes. « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »
D’où l’idée de lancer ses propres maquillages véganes, donc, avec un je-ne-sais-quoi de recherché de plus. Wonderblush, c’est ça : « je voulais un côté chic », explique la cofondatrice. C’est ainsi que ses boîtiers sont en aluminium (recyclable), le logo de la marque est gravé ici ou là, entre autres petits « détails » choisis, qui donnent effectivement de la gueule à son produit. Côté contenu, en plus d’être le plus naturel possible, on a ajouté au besoin du beurre de cacao, de l’huile d’argan, etc. pour qu’en prime, le tout soit bon pour la peau.
Dans l’année à venir, et si tout va bien, Mélanie Hachey aimerait en outre développer un illuminateur en crème, un crayon à lèvres, en plus d’un mascara. Pourquoi pas un rouge à lèvres rouge ? ajoute en souriant la grande admiratrice de Coco Chanel. Mais cela devrait s’arrêter là. Pourquoi ? Par conscience écologique, répond-elle, mais aussi parce que c’est au cœur de sa philosophie. « Je cherche à avoir des produits passe-partout, dit-elle. Parce que je ne crois pas que la cliente a besoin de tant de produits… »
En vente en ligne et dans certains points de vente
Consultez le site de WonderblushNouvelle collection
Briller contre l’adversité
Depuis ses débuts en 2018, Sarah Simard produit des bijoux sobres et accessibles, des classiques que vous aurez envie de porter tous les jours. Elle fait aussi du sur-mesure (lire : un certain nombre de bagues de fiançailles !). Mais le récent diagnostic de cancer du sein d’une amie l’a fait sortir de sa zone de confort. Elle a imaginé Soie, une collection plus brute et voyante, où la douceur du tissu – on peut aussi y voir une représentation de l’emblématique ruban rose – rencontre la robustesse du métal. L’argent et l’or froissés ou torsadés se déclinent en colliers, en bagues, en bracelet et en boucles d’oreilles dont les prix varient de 25 $ à 660 $. La joaillière a aussi ajouté quelques pièces uniques à la collection, fruits de ses expérimentations. Les profits générés par la vente de ces morceaux seront versés en totalité à la Fondation du cancer du sein. On peut voir, toucher, essayer ces ornements ainsi que toutes les autres collections dans la jolie boutique-atelier de SarahBijoux, ouverte au printemps dernier. C’est également possible de magasiner en ligne.
Ève Dumas, La Presse
Consultez le site de Sarah BijouxSur le tapis rouge
Timothée Chalamet en costume de velours rose Tom Ford
À Londres, lors de la grande première du film Wonka, le comédien franco-américain Timothée Chalamet s’est fait remarquer sur le tapis rouge en portant, torse nu, un costume de velours rose signé Tom Ford. Il portait également un collier rose et bleu du joaillier Cartier composé de 964 émeraudes, inspiré de l’univers des bonbons, faisant référence à son personnage de chocolatier dans le film Wonka, adaptation de Charlie et la chocolaterie. Quelques jours avant, à Tokyo, il portait un ensemble de cuir mauve lavande, signé Prada. On sait que le comédien, qui a du style, adore la mode. Il soigne toujours ses apparitions publiques avec des tenues très originales. Le film Wonka sort au cinéma le 15 décembre.
Olivia Lévy, La Presse
Nouvelle
Une boutique éphémère Geneviève Dostaler
Une boutique éphémère Geneviève Dostaler a ouvert ses portes au cœur du Plateau Mont-Royal, au 4190, boulevard Saint-Laurent. La créatrice Geneviève Dostaler fabrique des chapeaux, sa spécialité depuis plus de 30 ans. « J’ai commencé par faire du tricot, puis j’ai poursuivi avec des accessoires, des foulards et des chapeaux, j’adore les chapeaux ! », dit-elle en entrevue. On retrouve dans la boutique les créations de Geneviève Dostaler, il y a des chapeaux de tous les styles pour toutes les têtes : des tuques, des casquettes gavroches, des bérets et des toques avec de la fausse fourrure. « Avec les hivers que nous avons, il vous faut absolument un chapeau pour vous tenir chaud, c’est un incontournable ! J’aime conseiller les gens. C’est thérapeutique, un chapeau, et il faut que vous soyez heureuse de le porter. Quand vous trouvez le bon, on vous fait toujours des compliments », dit-elle. La boutique éphémère réunit aussi d’autres artisans comme Sandrine Giraud (bijoux), Lydia (bijoux) et Veinage (sacs en cuir). Elle est ouverte jusqu’au 30 décembre et sera peut-être prolongée. À suivre !
Boutique éphémère Geneviève Dostaler, 4190, boulevard Saint-Laurent
Consultez le site de Geneviève DostalerOlivia Lévy, La Presse