Les deux propriétaires du Pleasant ont pris un plaisir fou à penser la décoration de leur hôtel, et cela se sent dès qu'on franchit la porte. Trois trucs tirés de leur expérience de rénovation, pour le moins intense.

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L'éclairage, essentiel à l'ambiance

Ce n'est pas la lumière naturelle qui manque au Pleasant. Même par une journée grisâtre, elle entre à pleines fenêtres dans les chambres et les espaces communs. Mais lorsque le soir tombe, l'ambiance ne tombe pas pour autant.

«Pour nous, l'éclairage est super important, souligne Michel Gagné. J'avais mis des lumières encastrées sur tous mes plans. Mais avec les plafonds de lattes, l'électricien m'a dit que ça nous coûterait cher!»

Pour contourner le problème, toutes sortes de lampes ont été ajoutées dans la maison et des gradateurs sont installés partout. Dans la suite aménagée dans l'ancien grenier, c'est une lampe sur pied qui éclaire le plafond. «Avec ses croix de Saint-André, je pense qu'il mérite d'être vu», dit Michel Gagné.

Même la terrasse où on mange l'été n'a pas été laissée pour compte. C'est sous des lampes faites sur mesure avec d'immenses abat-jour que l'on peut prendre un verre de vin le soir venu.

Moins, c'est mieux

Si les anciens propriétaires avaient opté pour des couleurs à profusion dans la maison, c'est avec une tout autre approche que le couple Gagné-Jacques a fait le choix des coloris apposés sur les murs. «En tout, il y a trois couleurs dans la maison au complet, explique Michel Gagné. On a plutôt joué sur des finis différents.»

Aucune chambre n'est identique, mais toutes sont semblables du point de vue déco. Cela assure non seulement une harmonie, mais pour les propriétaires, la gestion de l'hôtel est aussi facilitée. «Je ne voulais pas que les clients appellent pour dire: «Je veux la chambre bleue ou je veux la chambre rouge.» D'un point de vue commercial, ça ne marche pas», souligne Michel Gagné.

Faire du neuf avec du vieux

De l'ancienne auberge, les nouveaux propriétaires ont conservé quatre beaux lavabos sur pattes en porcelaine. C'était jusqu'à ce qu'un d'entre eux se casse quelques jours avant l'ouverture. «Ça a donné ça», dit Michel Gagné, en montrant d'une main un lavabo aux lignes droites posé sur une planche de noyer, laquelle est juchée sur des pattes en porcelaine. Des éléments qui meublaient l'ancienne auberge Le St-Amour ont également été récupérés, notamment une commode et deux tables de nuit qui sont installées dans la suite. Comme pour le lavabo cassé, un peu de créativité et de savoir-faire leur ont donné une deuxième vie!