Le premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, ne souhaite plus accueillir une autre réunion du G-20.

Il a clairement précisé que si le premier ministre du Canada lui demandait de répéter l'expérience dans sa ville, il lui répondrait en substance «nous avons déjà donné».

Dalton McGuinty dit comprendre que les leaders mondiaux doivent se réunir, mais il a indiqué que sa population a été psychologiquement affectée par les protestations, les fenêtres fracassées et l'imposante présence policière en marge de cette rencontre de chefs d'États.

Ce déploiement policier a mené à près de 1000 arrestations, ce qui est considéré comme la plus grande frappe de l'histoire canadienne.

M. McGuinty a affirmé qu'il était facile de critiquer le travail des policiers, mais il a soutenu que les autorités qui ont eu à gérer la situation conservent toute sa confiance.

Des organismes des droits de la personne ont réclamé une enquête indépendante sur les arrestations et les individus qui ont été détenus et présumément malmenés par les forces policières durant le sommet.

Les personnes appréhendées ont été libérées, pour la majorité, en moins de 24 heures. Environ 250 autres font toujours face à des accusations et un peu plus d'une douzaine sont encore emprisonnées.