Woody Allen s’est joint jeudi à une pétition de sept écrivains demandant que le Conseil de sécurité de l’ONU condamne la répression de l’opposition par le gouvernement syrien, ont indiqué les organisateurs.

Le cinéaste américain se joint ainsi aux écrivains Umberto Eco, David Grossman, Bernard-Henri Lévy, Amos Oz, Orhan Pamuk, Salman Rushdie et Wole Soyinka qui ont appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter un projet de résolution pour «stopper enfin les massacres».
Dans une lettre publiée mercredi sur le site internet de la Règle du jeu, la revue de Bernard-Henri Lévy, et adressée aux ambassadeurs à l’ONU des 15 pays membres du Conseil de sécurité, les sept écrivains soulignent qu’il serait «tragique et moralement inacceptable» que ce projet de résolution «finisse dans les poubelles du renoncement».
La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Portugal ont déposé un projet de résolution assimilant la répression en Syrie à un crime contre l’humanité, mais la paralysie menace au Conseil de sécurité.
Outre la Chine et la Russie, qui ont brandi l’usage de leur droit de veto, l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Inde expriment de sérieuses réserves à l’égard de ce projet. Or Paris a déjà prévenu que le texte ne serait mis au vote qu’avec l’assurance d’avoir une majorité suffisante en sa faveur.