Avec la Kizashi (prononcez «Kee-Zah-Shee» et traduisez par «quelque chose d'important arrive»), Suzuki signe ici sa première berline de taille intermédiaire. Et la Verona, elle? Une «fausse» Suzuki puisqu'il s'agissait en fait d'une Daewoo Magnus vivant sous un nom d'emprunt.

Cette précision faite, le constructeur japonais mieux connu pour ses utilitaires et ses motos compte sur la Kizashi pour élargir son offre sur le marché nord-américain où sa part de marché est jusqu'ici demeurée modeste.

 

Pour nous en convaincre et pour se forger une identité singulière, la Kizashi adoptera, en option, une boîte automatique à variation continue (type CVT) et la transmission intégrale (encore une rareté dans ce segment de marché). Cette dernière permet de répartir équitablement le couple entre les deux essieux en cas de besoin. Dans sa livrée de base, cette intermédiaire s'accouple à une boîte manuelle à six rapports et seules ses roues avant sont motrices.

 

Sur le plan mécanique, la Kizashi soulèvera uniquement son capot à un moteur quatre cylindres de 2,4 litres (185 chevaux), le même qui siège sur le support-moteur des Grand Vitara. L'absence d'un moteur plus puissant n'effraie pas la marque japonaise, qui n'est pas sans savoir que les acheteurs de berlines intermédiaires privilégient trois fois sur quatre la plus modeste des cylindrées offertes. Suzuki envisage plutôt de commercialiser sur le marché nord-américain, dès 2011, une version à moteur hybride, si l'on prête foi aux rumeurs.

 

La Kizashi arrivera dans les salles d'exposition dans les prochaines semaines.

 

À savoir

 

GM n'est plus lié à Suzuki depuis un an. Le petit constructeur japonais a cependant noué une nouvelle alliance, le mois dernier, avec Volkswagen qui entend bénéficier du savoir-faire du constructeur japonais dans le domaine des petites voitures et de sa position dominante sur le marché indien.