La Ford Mustang a célébré le 17 avril dernier son 60anniversaire de naissance. Voici quelques souvenirs associés à l’icône américaine relatés par des lecteurs de La Presse.

La passion pour la Mustang : sept ans de travail afin de ramener une épave à la vie.

Éric Lauzon

Je suis né dans la queue de la lignée des baby-boomers, mais je me rappelle très bien les voir passer dans les rues de mon enfance. J’ai prêté à Ford ma Mustang GT 1965 décapotable pour le 50anniversaire de la Mustang à la Place Bonaventure pour faire la comparaison des 50 ans qui séparent ces deux entités iconiques et le choc était brutal. Avec Michel Barrette comme conférencier, nous nous sommes époumonés à faire ressentir au journaliste attablé devant nous la fierté d’avoir ressuscité une icône encore inconnue et qui malheureusement s’estompe avec la nouvelle génération des jeunes axée sur l’électronique. Aucun GPS, aucune conduite assistée, aucun écran tactile, mais de sentir la vibration d’un moteur huit cylindres et des engrenages mécaniques imparfaits nous donne l’impression de conduire la liberté pure et simple sans tambour ni trompette.

Alain Hébert

Je me souviens qu’à un certain Noël (vers 1967, je crois), mes parents m’avaient offert une Mustang miniature rouge. Quand on y insérait deux grosses piles D et qu’on la mettait en marche, elle avançait, s’arrêtait et son toit rétractable sortait ou entrait selon le cas, le tout accompagné de bruits imitant la mécanique. J’en ai mis à plat, des piles… Je pouvais passer des heures à l’observer.

Daniel D.

PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANE BOILARD

Stéphane Boilard et sa Ford Mustang GT 1965

J’ai le bonheur d’avoir une relation privilégiée avec cette voiture et de nombreux souvenirs qui y sont rattachés. Mon père me fit cadeau d’une Mustang décapotable 1965 dotée d’un V8 de 289 pouces cubes en 1979. J’avais 16 ans. Le prix d’achat : 1300 $. Ce fut donc la monture avec laquelle je fis l’expérience des premiers coups de foudre, chagrins d’amour et contraventions. Après quelques années, nous avons dû mettre la voiture au rancart. Par bonheur, mon père qui est un fervent amateur de voitures anciennes avait l’espace pour l’entreposer. Les années passèrent et mon père entreprit de faire exécuter une restauration complète de la voiture. Aujourd’hui, près de 45 ans après mes premiers coups de volant avec elle, j’ai toujours le plaisir des balades sur les routes de l’été. Et même après plus de 60 ans, elle et moi attirons toujours les regards.

Stéphane Boilard

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