«Ce dont on parle aujourd'hui, c'est du moteur à explosion, c'est-à-dire de la même chose depuis cent ans», a observé le patron du numéro un mondial du secteur au Salon de l'auto de Genève. «Nous sommes au seuil d'un changement majeur dans ce domaine, cela ne fait pas l'ombre d'un doute», a-t-il dit.

«Ce dont on parle aujourd'hui, c'est du moteur à explosion, c'est-à-dire de la même chose depuis cent ans», a observé le patron du numéro un mondial du secteur au Salon de l'auto de Genève. «Nous sommes au seuil d'un changement majeur dans ce domaine, cela ne fait pas l'ombre d'un doute», a-t-il dit.

Alors que GM, confronté à la concurrence des véhicules plus sobres de ses concurrents asiatiques, a essuyé l'an dernier une perte record de 10,6 milliards de dollars, M. Wagoner a expliqué à la presse que la guérison du constructeur dépendrait des technologies vertes.

«Un des éléments cruciaux de notre stratégie est la recherche d'une position dominante en matière écologique et technologique», a-t-il observé, évoquant l'évolution vers des moteurs plus économiques ou capables de fonctionner à l'éthanol, vers des voitures hybrides (électricité et essence) et le moteur à hydrogène.

«Tout ce que je peux dire, c'est que tout ça va coûter très cher. Il faudra que les constructeurs coopèrent d'une manière ou d'une autre», a-t-il pronostiqué. «Des fusions pourraient avoir lieu si besoin est».

GM travaille déjà sur des projets de moteurs hybrides avec ses concurrents allemands DaimlerChrysler et BMW.